Le budget sera présenté en Conseil des ministres, et les associations redoutent d’autres coups de rabot qui pourraient affecter des programmes comme Action cœur de ville ou Petites villes de demain, ainsi que les crédits pour le logement, la politique de la ville, la culture, le sport, et le numérique.
- André Laignel, président du CLF et numéro deux de l’AMF : « Nous n’accepterons aucune des mesures proposées »
- David Lisnard, président de l’AMF : « ce ne sont pas des mesures d’économies mais des prélèvements supplémentaires de l’État, qui, une fois de plus, demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes. Il dénonce également le projet de créer un fonds de précaution dans les plus grandes collectivités de 2 %
- Philippe Laurent, maire de Sceaux et vice-président de l’AMF « le gouvernement se trompe. Il pénalise les acteurs des services publics du quotidien, les plus efficaces. Ce faisant, il pénalise tous les Français, et d’abord les plus fragiles. Et il ralentit la transition écologique. Les maires de France ne peuvent pas l’accepter. »
- Villes de France parle d’un projet triplement inacceptable. D’abord par l’ampleur de l’effort demandé, qui ne pourra conduire qu’à une forte réduction de l’investissement local. Deuxièmement, elle accuse le gouvernement de changer les règles du jeu en plein match en revenant sur des engagements pris, comme le gel de la compensation de la suppression de la CVAE et la baisse du FCTVA. Enfin, le prélèvement direct de 3 milliards d’euros ne pèse que sur 450 collectivités dont les villes moyennes. Ce mécanisme n’est pas juste et ne peut être accepté.
- L’Association des petites villes de France (APVF) refuse que les efforts nécessaires au redressement des comptes de la nation se fassent au prix de l'investissement des collectivités. Elle précise que les mesures annoncées remettraient en cause les plans de financement des collectivités pour l’année 2025 et que le fonds de précaution prévu impactera indirectement les petites villes dans un effet boule de neige.
- Régions de France redoute une mise en péril des politiques régionales et un investissement sacrifié. Elle déplore une diminution drastique des recettes et une baisse historique des capacités d’action des régions, précisant que ces dernières ont déjà subi une baisse de leur épargne brute de 400 millions d’euros en 2023. Pour Carole Delga, présidente de l’association, les régions ne peuvent être la solution à un État trop dépensier et inefficace. La ponction de près d’un milliard d’euros sur les budgets des régions aura de lourdes conséquences sur les investissements générateurs de dynamique économique, de solidarités territoriales et de développement durable.
- Départements de France (DF) critique vivement la démarche du gouvernement qui amalgame des réalités très différentes sous le terme de collectivités locales. Passer indistinctement tout le monde au rabot ne peut conduire qu’à la catastrophe. François Sauvadet, président de DF, rappelle que les départements suppléent déjà les carences de l’État à hauteur de 17 milliards d’euros, sur les dépenses sociales. DF ajoute que si les départements actuellement en grande difficulté ne sont pas aidés et que les autres se voient amputés d’une partie de leurs recettes, ce seront les deux tiers des départements qui ne pourront plus assumer les charges qui pèsent sur eux en matière de cohésion. L’association fustige les décisions de Bercy où sévissent ceux qui se sont toujours trompés sur tout.
Enfin, DF met en garde en déclarant que refuser d’entendre ce message, persister dans la diminution des moyens d’équilibres territoriaux, c’est provoquer la colère de la France rurale et périurbaine, dont le département est le dernier bouclier.
Extraits de déclarations dans les médias, communiqués de presse et tweets
- André Laignel, président du CLF et numéro deux de l’AMF : « Nous n’accepterons aucune des mesures proposées »
- David Lisnard, président de l’AMF : « ce ne sont pas des mesures d’économies mais des prélèvements supplémentaires de l’État, qui, une fois de plus, demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes. Il dénonce également le projet de créer un fonds de précaution dans les plus grandes collectivités de 2 %
- Philippe Laurent, maire de Sceaux et vice-président de l’AMF « le gouvernement se trompe. Il pénalise les acteurs des services publics du quotidien, les plus efficaces. Ce faisant, il pénalise tous les Français, et d’abord les plus fragiles. Et il ralentit la transition écologique. Les maires de France ne peuvent pas l’accepter. »
- Villes de France parle d’un projet triplement inacceptable. D’abord par l’ampleur de l’effort demandé, qui ne pourra conduire qu’à une forte réduction de l’investissement local. Deuxièmement, elle accuse le gouvernement de changer les règles du jeu en plein match en revenant sur des engagements pris, comme le gel de la compensation de la suppression de la CVAE et la baisse du FCTVA. Enfin, le prélèvement direct de 3 milliards d’euros ne pèse que sur 450 collectivités dont les villes moyennes. Ce mécanisme n’est pas juste et ne peut être accepté.
- L’Association des petites villes de France (APVF) refuse que les efforts nécessaires au redressement des comptes de la nation se fassent au prix de l'investissement des collectivités. Elle précise que les mesures annoncées remettraient en cause les plans de financement des collectivités pour l’année 2025 et que le fonds de précaution prévu impactera indirectement les petites villes dans un effet boule de neige.
- Régions de France redoute une mise en péril des politiques régionales et un investissement sacrifié. Elle déplore une diminution drastique des recettes et une baisse historique des capacités d’action des régions, précisant que ces dernières ont déjà subi une baisse de leur épargne brute de 400 millions d’euros en 2023. Pour Carole Delga, présidente de l’association, les régions ne peuvent être la solution à un État trop dépensier et inefficace. La ponction de près d’un milliard d’euros sur les budgets des régions aura de lourdes conséquences sur les investissements générateurs de dynamique économique, de solidarités territoriales et de développement durable.
- Départements de France (DF) critique vivement la démarche du gouvernement qui amalgame des réalités très différentes sous le terme de collectivités locales. Passer indistinctement tout le monde au rabot ne peut conduire qu’à la catastrophe. François Sauvadet, président de DF, rappelle que les départements suppléent déjà les carences de l’État à hauteur de 17 milliards d’euros, sur les dépenses sociales. DF ajoute que si les départements actuellement en grande difficulté ne sont pas aidés et que les autres se voient amputés d’une partie de leurs recettes, ce seront les deux tiers des départements qui ne pourront plus assumer les charges qui pèsent sur eux en matière de cohésion. L’association fustige les décisions de Bercy où sévissent ceux qui se sont toujours trompés sur tout.
Enfin, DF met en garde en déclarant que refuser d’entendre ce message, persister dans la diminution des moyens d’équilibres territoriaux, c’est provoquer la colère de la France rurale et périurbaine, dont le département est le dernier bouclier.
Extraits de déclarations dans les médias, communiqués de presse et tweets