A Vaulx-en-Velin, en périphérie de Lyon, des jeunes ont fondé une structure, il y a trois ans, pour créer des liens entre les habitants des quartiers populaires et les forces de l’ordre. Interventions scolaires, bande dessinée… un combat de longue haleine.
Abdelhakim Margoum, 19 ans, ancien élève de Barbusse et diplômé d’un BEP commerce, est animateur au centre social Georges-Lévy, dans le quartier de la Grappinière, à Vaulx-en-Velin. Il est également l’un des membres du collectif PoliCité, qui mène depuis trois ans une recherche sur les rapports entre les forces de l’ordre et la population, en particulier les jeunes, et sur les représentations qui en découlent.
Son quotidien reste marqué par les "descentes» des "baqueux» (la brigade anticriminalité) au pied des immeubles, par les esclandres avec la galerie d’uniformes qui défilent à Vaulx-en-Velin. Au printemps dernier, après de nouvelles violences, la maire PS Hélène Geoffroy, ex-secrétaire d’Etat à la Ville de François Hollande, a décidé d’armer ses policiers, de créer des brigades de nuit et de renforcer le parc de caméras vidéo.
Trente ans bientôt auront passé depuis les émeutes de 1990 mais, parfois, rien ne semble avoir changé dans ce lieu "symbole du malaise des banlieues françaises», selon la formule consacrée par la novlangue médiatique. Si ce n’est le décor : les grues n’ont pas chômé ces dernières décennies. Le grand projet de ville lancé en 1991 par l’Etat, la métropole de Lyon et la municipalité vaudaise a rendu la rénovation urbaine tangible…
Libération - Article complet - 2019-05-21
Abdelhakim Margoum, 19 ans, ancien élève de Barbusse et diplômé d’un BEP commerce, est animateur au centre social Georges-Lévy, dans le quartier de la Grappinière, à Vaulx-en-Velin. Il est également l’un des membres du collectif PoliCité, qui mène depuis trois ans une recherche sur les rapports entre les forces de l’ordre et la population, en particulier les jeunes, et sur les représentations qui en découlent.
Son quotidien reste marqué par les "descentes» des "baqueux» (la brigade anticriminalité) au pied des immeubles, par les esclandres avec la galerie d’uniformes qui défilent à Vaulx-en-Velin. Au printemps dernier, après de nouvelles violences, la maire PS Hélène Geoffroy, ex-secrétaire d’Etat à la Ville de François Hollande, a décidé d’armer ses policiers, de créer des brigades de nuit et de renforcer le parc de caméras vidéo.
Trente ans bientôt auront passé depuis les émeutes de 1990 mais, parfois, rien ne semble avoir changé dans ce lieu "symbole du malaise des banlieues françaises», selon la formule consacrée par la novlangue médiatique. Si ce n’est le décor : les grues n’ont pas chômé ces dernières décennies. Le grand projet de ville lancé en 1991 par l’Etat, la métropole de Lyon et la municipalité vaudaise a rendu la rénovation urbaine tangible…
Libération - Article complet - 2019-05-21
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