
Lors du comité interministériel de la sécurité routière (CISR) réuni le 9 janvier 2018, 18 mesures ont été décidées, centrées sur la mobilisation de tous les acteurs mais aussi sur les comportements les plus risqués que sont la vitesse, l'alcool au volant ainsi que l'usage du téléphone en conduisant.
Trois axes majeurs pour la politique de sécurité routière du quinquennat ont été retenus:
- l'engagement de chaque citoyen en faveur de la sécurité routière,
- la protection de l'ensemble des usagers de la route,
- l'anticipation pour mettre les nouvelles technologies au service de la sécurité routière.
Ces mesures sont pour la plupart d'entre elles le fruit des travaux du conseil national de la sécurité routière (CNSR), instance rassemblant l'ensemble des parties prenantes de la sécurité routière et notamment les représentants des maires, des conseils départementaux, du Sénat, et de l'Assemblée nationale.
Le Gouvernement attache une très grande importance aux actions préventives et à la mobilisation de tous les citoyens pour la sécurité sur la route. Le CISR du 9 janvier 2018 a affirmé l'ambition du Gouvernement de mobiliser le plus grand nombre possible de citoyens et d'acteurs de la vie publique en faveur de la sécurité routière :
- auprès des jeunes par la constitution d'une communauté numérique de volontaires du service civique, bénévoles et formés, par l'installation de simulateurs de conduite dans des missions locales, par une promotion active de la conduite supervisée et un renforcement des actions de prévention sur les conduites dangereuses voire addictives (alcool et cannabis) ;
- auprès des étudiants par la saisine des commissions consultatives ou décisionnelles des établissements s'intéressant à la vie étudiante et par une inscription de la problématique de la sécurité routière dans la circulaire de rentrée du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Ainsi, des formations ont été mises en place aux responsables des associations étudiantes des établissements d'enseignement supérieur ;
auprès des seniors par un programme de sensibilisation sur l'ensemble du territoire des médecins pour qu'ils abordent des messages de sécurité routière pendant leurs consultations ;
- auprès des partenaires sociaux pour les impliquer davantage dans la prévention et la sensibilisation au risque routier professionnel et plus particulièrement au sein des branches qui font l'objet d'une forte accidentalité routière ;
et vont prochainement être mises en place auprès des agents de l'État avec la nomination dans chaque administration d'un haut fonctionnaire en charge de la sécurité routière pour animer la politique de sécurité routière en faveur de la protection des agents de l'administration.
Cette mesure favorise également l'engagement des entreprises en faveur de la sécurité routière, et plus particulièrement des très petites et moyennes entreprises du territoire, en mobilisant les organismes de protection sociale complémentaires ("mutuelles complémentaires obligatoires") afin qu'ils engagent une démarche de prévention auprès de leurs adhérents.
Sénat - R.M. N° 00512 - 2019-04-25
Dans la même rubrique
-
JORF - Titre exécutoire et de l'avertissement émis en cas de forfait de post-stationnement impayé - Modification des mentions et modalités de délivrance
-
Parl. - Proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic - Les maires ne pourront pas prononcer de fermeture administrative de commerces soupçonnés de blanchiment
-
Juris - Drones et surveillance des espaces publics : un point de la jurisprudence au 17 avril 2025
-
RM - Horaire de fermeture des bals
-
Doc - Les atteintes à la probité enregistrées par les services de sécurité en 2024