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Enfance - Jeunesse

Pourquoi certains enfants vivent-ils dans la pauvreté ?

Article ID.CiTé du 24/06/2019



Entre 1,5 million (si on utilise le seuil à 50 % du niveau de vie médian) et 2,7 millions (au seuil à 60 %) d’enfants vivent dans une famille aux très faibles revenus. Un enfant sur cinq dans le premier cas, un sur dix dans le second. Ce qui est loin d’être négligeable.

La première cause est le fait d’être élevé par un adulte seul, le plus souvent sa mère.
Si on utilise le seuil de pauvreté à 60 % (le seul disponible pour étudier le niveau de vie des enfants), 40 % des enfants de famille monoparentale vivent dans la pauvreté, contre 15 % des enfants élevés au sein d’un couple. Mais une faible partie des enfants vivent dans une famille monoparentale. Si l’on observe non pas la proportion d’enfants vivant dans la pauvreté selon le type de famille mais leur répartition, près de 60 % vivent au sein d’un couple et un gros tiers dans une famille monoparentale. Un peu moins de 5 % ne sont pas élevés par leurs parents.

La deuxième cause, c’est la précarité, les bas salaires et le chômage des parents
Le phénomène est massif : environ 70 % des enfants élevés par des parents au chômage ou inactifs (souvent des mères qui ont décroché au vu des conditions d’emploi qu’on leur propose) vivent dans la pauvreté. Près de la moitié des enfants concernés n’ont aucun parent qui a un emploi. Plus du quart ont un parent qui exerce une activité professionnelle et un autre inactif ou en recherche d’emploi. Moins de 10 % des enfants vivant dans la pauvreté ont deux parents qui travaillent. Les données de l’Insee ne permettent pas d’entrer dans le détail mais il est fort probable que parmi ces derniers, une partie non négligeable a un parent qui n’occupe qu’un emploi en temps partiel mal rémunéré.

Les enfants dont les parents ont de faibles ressources mènent une vie différente des autres, notamment en termes de conditions de logement, mais aussi d’accès aux sorties, aux loisirs, etc. Comment faire pour améliorer leur sort ? On ne reviendra pas sur la liberté des couples de se séparer, qui constitue - notamment pour les femmes - un progrès social majeur, même s’il se paie cher en terme de niveau de vie. C’est donc sur la précarité, le chômage, les bas salaires et le temps partiel subi des parents (notamment des mères) qu’il faudrait agir.

COMPAS - Analyse complète - 2019-06-21




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