
L’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) est une source potentielle de calcium, nutriment indispensable pour l’équilibre nutritionnel. Cependant, des eaux trop riches en calcium, en carbonates et hydrogénocarbonates peuvent aussi être à l’origine de phénomènes d’entartrage, en particulier sur les réseaux et équipements d’eau chaude sanitaire. L’entartrage peut avoir des conséquences à la fois techniques (perturbations hydrauliques dans les réseaux et dysfonctionnements d’équipements) et économiques (surconsommation d’énergie, diminution de la durée de vie des équipements). Afin de réduire l’impact des eaux riches en calcaires sur le réseau et les équipements, des produits et procédés de traitement (P&PTE) anti-tartre sont utilisés.
Parmi ces P&PTE, des dispositifs dits "conventionnels" sont autorisés par le ministère chargé de la santé sur la base d’un effet mesurable sur la qualité de l’eau du robinet (diminution du pH, concentration en calcium et magnésium). L’émergence et la multiplication de nouveaux procédés anti-tartre (dit non-conventionnels ou AT-NC) ont conduit la direction générale de la santé à saisir l’Anses afin d’évaluer les risques sanitaires associés à leur utilisation. L’expertise de l’Anses s’est concentrée sur les AT-NC utilisant l’électrolyse à anode consommable ou la catalyse, dispositifs susceptibles de modifier la composition chimique de l’eau.
Les conclusions et recommandations de l’Agence
En l’absence de données suffisantes relatives à l’innocuité ou l’efficacité de ces dispositifs, tant dans la littérature scientifique que dans des éléments de preuve fournis par les professionnels du secteur, l’Agence ne peut conclure sur l’innocuité et l’efficacité des AT-NC utilisant l’électrolyse avec anode de zinc ou la catalyse. A partir des éléments à leur disposition, les experts ont néanmoins émis des recommandations pour l’évaluation de l’innocuité et de l’efficacité de ces dispositifs…
ANSES - Dossier complet - 2019-02-27
Parmi ces P&PTE, des dispositifs dits "conventionnels" sont autorisés par le ministère chargé de la santé sur la base d’un effet mesurable sur la qualité de l’eau du robinet (diminution du pH, concentration en calcium et magnésium). L’émergence et la multiplication de nouveaux procédés anti-tartre (dit non-conventionnels ou AT-NC) ont conduit la direction générale de la santé à saisir l’Anses afin d’évaluer les risques sanitaires associés à leur utilisation. L’expertise de l’Anses s’est concentrée sur les AT-NC utilisant l’électrolyse à anode consommable ou la catalyse, dispositifs susceptibles de modifier la composition chimique de l’eau.
Les conclusions et recommandations de l’Agence
En l’absence de données suffisantes relatives à l’innocuité ou l’efficacité de ces dispositifs, tant dans la littérature scientifique que dans des éléments de preuve fournis par les professionnels du secteur, l’Agence ne peut conclure sur l’innocuité et l’efficacité des AT-NC utilisant l’électrolyse avec anode de zinc ou la catalyse. A partir des éléments à leur disposition, les experts ont néanmoins émis des recommandations pour l’évaluation de l’innocuité et de l’efficacité de ces dispositifs…
ANSES - Dossier complet - 2019-02-27
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