
Insécurité, difficultés sociales mais aussi solidarité et jeunesse méritante… Comment les Français voient-ils les quartiers dits "sensibles" et comment se construisent ces représentations ? L’étude, réalisée par le Crédoc à la demande du CGET, via l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), dans la lignée des enquêtes de 2009 et 2014, permet de suivre l’évolution de l’opinion et analyse les principaux facteurs qui façonnent l’image des quartiers.
Interrogés sur leur vision des quartiers "sensibles" pour l’ONPV , les Français associent spontanément ces territoires à l’insécurité (56 %), aux difficultés sociales (29 %) et à la relégation territoriale (16 %). Cependant, les quartiers "sensibles" sont également porteurs d’images positives : forte solidarité entre les habitants, dynamisme des associations et jeunesse méritante.
Afin d’améliorer les conditions de vie des habitants de ces territoires, 88 % des Français attendent de l’État une plus grande intervention.
L’étude se penche sur les canaux d’information par lesquels les individus s’informent sur les quartiers "sensibles" et se créent leurs représentations. Le premier média consulté est la télévision, par le biais des journaux d’actualité (71 %), suivi de la presse écrite (28 %) et de la radio (23 %). Or, comme l’a évoqué le Conseil national des villes , les médias audiovisuels véhiculent une image stéréotypée et négative des habitants des quartiers populaires.
L’avis des Français est également influencé par les liens tissés avec les quartiers "sensibles" : ceux qui y vivent ou qui y connaissent des proches n’ont pas le même regard que ceux qui n’ont aucune expérience de ces territoires.
CGET - Communiqué complet- 2019-09-13
La publication de l’Observatoire nationale de la politique de la ville
Les Français portent un regard sombre sur les quartiers sensibles
Interrogés sur leur vision des quartiers "sensibles" pour l’ONPV , les Français associent spontanément ces territoires à l’insécurité (56 %), aux difficultés sociales (29 %) et à la relégation territoriale (16 %). Cependant, les quartiers "sensibles" sont également porteurs d’images positives : forte solidarité entre les habitants, dynamisme des associations et jeunesse méritante.
Afin d’améliorer les conditions de vie des habitants de ces territoires, 88 % des Français attendent de l’État une plus grande intervention.
L’étude se penche sur les canaux d’information par lesquels les individus s’informent sur les quartiers "sensibles" et se créent leurs représentations. Le premier média consulté est la télévision, par le biais des journaux d’actualité (71 %), suivi de la presse écrite (28 %) et de la radio (23 %). Or, comme l’a évoqué le Conseil national des villes , les médias audiovisuels véhiculent une image stéréotypée et négative des habitants des quartiers populaires.
L’avis des Français est également influencé par les liens tissés avec les quartiers "sensibles" : ceux qui y vivent ou qui y connaissent des proches n’ont pas le même regard que ceux qui n’ont aucune expérience de ces territoires.
CGET - Communiqué complet- 2019-09-13
La publication de l’Observatoire nationale de la politique de la ville
Les Français portent un regard sombre sur les quartiers sensibles
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