
La crise sanitaire a remis la figure de "l’expert" sur le devant de la scène, sans que cela suffise à éteindre les controverses. Pour l’avenir, comment articuler la décision publique, les travaux de recherche et la parole des citoyens pour édifier un monde plus soutenable ?
L’épidémie, pour être maitrisée, a nécessité une réponse rapide des pouvoirs publics. Les scientifiques ont été très réactifs dans le séquençage du virus, et dans l’élaboration de tests. Mais la prise de conscience par les scientifiques puis par les décideurs publics de l’ampleur du danger épidémique a mis un certain temps, ce qui a soulevé l’incompréhension d’une partie de l’opinion publique. Les débats autour des pistes de traitement ont accru le trouble.
L’articulation entre travaux de recherche, comités scientifiques et décideurs publics, centrale dans cette crise, ne pouvait qu’être difficile ; elle conduit à des interrogations renouvelées sur les liens entre décisions politiques, opinions publiques et savoirs scientifiques, à long comme à court terme. Devront également être posées les questions de la place des sciences sociales et des sciences comportementales dans le processus décisionnel. Plus généralement, l’ensemble de ces questionnements mérite d’être transposé à d’autres grands défis économiques, sociaux et environnementaux, comme le changement climatique ou l’érosion de la biodiversité
Les constats dans la crise
Souvent malmenée dans le débat public, la figure de "l’expert" a retrouvé le devant de la scène tout au long de la crise sanitaire. La place occupée par les experts auprès des décideurs publics mais aussi l’audience dont ils bénéficiaient de la part des citoyens ont été décisives au moment de la mise en place des mesures restrictives (fermeture des lieux publics puis confinement, entre le 12 et le 16 mars) ; pour autant, en amont et en aval de ces étapes, plusieurs difficultés sont apparues dans la construction d’un savoir consolidé sur le virus et son évolution, comme dans la prise en compte de ces connaissances par l’opinion publique et par les autorités politiques...
France Stratégie - Synthèse complète - 2020- 04-27
L’épidémie, pour être maitrisée, a nécessité une réponse rapide des pouvoirs publics. Les scientifiques ont été très réactifs dans le séquençage du virus, et dans l’élaboration de tests. Mais la prise de conscience par les scientifiques puis par les décideurs publics de l’ampleur du danger épidémique a mis un certain temps, ce qui a soulevé l’incompréhension d’une partie de l’opinion publique. Les débats autour des pistes de traitement ont accru le trouble.
L’articulation entre travaux de recherche, comités scientifiques et décideurs publics, centrale dans cette crise, ne pouvait qu’être difficile ; elle conduit à des interrogations renouvelées sur les liens entre décisions politiques, opinions publiques et savoirs scientifiques, à long comme à court terme. Devront également être posées les questions de la place des sciences sociales et des sciences comportementales dans le processus décisionnel. Plus généralement, l’ensemble de ces questionnements mérite d’être transposé à d’autres grands défis économiques, sociaux et environnementaux, comme le changement climatique ou l’érosion de la biodiversité
Les constats dans la crise
Souvent malmenée dans le débat public, la figure de "l’expert" a retrouvé le devant de la scène tout au long de la crise sanitaire. La place occupée par les experts auprès des décideurs publics mais aussi l’audience dont ils bénéficiaient de la part des citoyens ont été décisives au moment de la mise en place des mesures restrictives (fermeture des lieux publics puis confinement, entre le 12 et le 16 mars) ; pour autant, en amont et en aval de ces étapes, plusieurs difficultés sont apparues dans la construction d’un savoir consolidé sur le virus et son évolution, comme dans la prise en compte de ces connaissances par l’opinion publique et par les autorités politiques...
France Stratégie - Synthèse complète - 2020- 04-27
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