En ce qui concerne la lutte contre le chancre coloré du platane, le centre d'expertise en techniques environnementales et végétales (CETEV) développe actuellement une méthode de traitement, consistant à injecter un fongicide directement dans le tronc. Afin d'expérimenter cette méthode de traitement, les services du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt (MAAF) ont travaillé avec le CETEV afin de préparer un protocole. L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a évalué ce dispositif pour assurer que les garanties sanitaires sont réunies. Cet avis de l'Anses comporte des préconisations d'adaptation du protocole d'expérimentation.
Les services du MAAF ont pris l'attache du CETEV pour que ces préconisations de l'Anses soient intégrées au protocole, avant la validation de l'expérimentation. Le CETEV identifie actuellement en relation avec les voies navigables de France les sites pour lesquels l'expérimentation pourra être lancée en septembre. L'abattage des arbres infestés et environnants demeure la seule méthode efficace pour lutter contre la maladie.
La poursuite des abattages est donc indispensable pour éviter une trop forte progression du chancre coloré dans les régions infestées, et ainsi garantir la sécurité des personnes et protéger les plantations de platanes encore indemnes.
Sénat - 2015-06-11 - Réponse ministérielle N° 16048
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150416048.html
Les services du MAAF ont pris l'attache du CETEV pour que ces préconisations de l'Anses soient intégrées au protocole, avant la validation de l'expérimentation. Le CETEV identifie actuellement en relation avec les voies navigables de France les sites pour lesquels l'expérimentation pourra être lancée en septembre. L'abattage des arbres infestés et environnants demeure la seule méthode efficace pour lutter contre la maladie.
La poursuite des abattages est donc indispensable pour éviter une trop forte progression du chancre coloré dans les régions infestées, et ainsi garantir la sécurité des personnes et protéger les plantations de platanes encore indemnes.
Sénat - 2015-06-11 - Réponse ministérielle N° 16048
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150416048.html