Extrait de réponse de Mme Laurence Rossignol: "… un amendement, déposé dans la proposition de loi déjà été examinée au Sénat, vise à ce que, dans tous les départements, soit identifié un médecin référent chargé de faciliter les coopérations entre tous les professionnels de santé - notamment entre médecine libérale, médecine hospitalière et santé scolaire.
Par ailleurs, l’un des principaux problèmes que rencontre aujourd’hui la protection de l’enfance tient probablement, non pas à la loi de 2007, mais à son application et à la prise en charge par les services, de fait notamment de la diversité des acteurs non coordonnés - ce qui s’explique moins par un manque de moyens que par le manque d’une culture de la transdisciplinarité et de l’échange entre les différents services.
C’est la raison pour laquelle j’ai engagé en novembre dernier une grande concertation autour de la protection de l’enfance, qui associe les départements, les associations gestionnaires, les travailleurs sociaux, les assistants familiaux, les anciens de l’aide sociale à l’enfance - ASE - et les parents d’enfants placés à l’ASE.
Dans cette concertation, j’ai particulièrement travaillé avec les départements qui m’ont fait remarquer l’importance attachée à la question de savoir comment cette loi était appliquée, quelles étaient les difficultés qu’ils rencontraient et comment on pouvait - par une évolution législative, bien sûr, mais aussi par une évolution des pratiques et par une redéfinition des doctrines sur lesquelles s’appuie la protection de l’enfance -, travailler ensemble à améliorer le sort des enfants relevant de la protection de l’enfance, l’efficacité de la prévention et de la prise en charge de la maltraitance et l’accompagnement et la prévention auprès des familles vulnérables.
Commentaire de Mme Claude Greff, auteure de la question: " Aujourd’hui, malheureusement, la réalité est que, dans les services de l’aide à l’enfance, une assistante sociale doit parfois s’occuper seule de trente à quarante enfants, voire de cinquante. Comment voulez-vous ne pas discuter des moyens ? C’est précisément le point sur lequel je vous interrogerai lors de l’examen de cette loi.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-03-26
Par ailleurs, l’un des principaux problèmes que rencontre aujourd’hui la protection de l’enfance tient probablement, non pas à la loi de 2007, mais à son application et à la prise en charge par les services, de fait notamment de la diversité des acteurs non coordonnés - ce qui s’explique moins par un manque de moyens que par le manque d’une culture de la transdisciplinarité et de l’échange entre les différents services.
C’est la raison pour laquelle j’ai engagé en novembre dernier une grande concertation autour de la protection de l’enfance, qui associe les départements, les associations gestionnaires, les travailleurs sociaux, les assistants familiaux, les anciens de l’aide sociale à l’enfance - ASE - et les parents d’enfants placés à l’ASE.
Dans cette concertation, j’ai particulièrement travaillé avec les départements qui m’ont fait remarquer l’importance attachée à la question de savoir comment cette loi était appliquée, quelles étaient les difficultés qu’ils rencontraient et comment on pouvait - par une évolution législative, bien sûr, mais aussi par une évolution des pratiques et par une redéfinition des doctrines sur lesquelles s’appuie la protection de l’enfance -, travailler ensemble à améliorer le sort des enfants relevant de la protection de l’enfance, l’efficacité de la prévention et de la prise en charge de la maltraitance et l’accompagnement et la prévention auprès des familles vulnérables.
Commentaire de Mme Claude Greff, auteure de la question: " Aujourd’hui, malheureusement, la réalité est que, dans les services de l’aide à l’enfance, une assistante sociale doit parfois s’occuper seule de trente à quarante enfants, voire de cinquante. Comment voulez-vous ne pas discuter des moyens ? C’est précisément le point sur lequel je vous interrogerai lors de l’examen de cette loi.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-03-26