Extrait de réponse: "… Le ministre de l’intérieur agit et agira avec les armes du droit, car l’État de droit est indispensable pour lutter contre le terrorisme, en faisant un travail de longue haleine, dans la discrétion pour fermer les mosquées quand il le faut, pour s’attaquer aux commerces qui alimentent financièrement le terrorisme, tout en sachant que ce travail doit être mené d’abord sur internet, car c’est là où la radicalisation se développe, ainsi que dans les prisons…
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-30
Extrait de réponse: "… En ce qui concerne l’expulsion des imams, des prêcheurs de haine, nous avons depuis 2012 procédé à l’expulsion de quarante prêcheurs de haine ou imams autoproclamés qui appelaient ou provoquaient au terrorisme.
Il n’y a pas un département - pas un - au sein duquel, quand nos services ou le préfet nous apportent des éléments témoignant d’une telle dérive, nous n’agissions pas. (…)
Nous sommes dans un État de droit et je pense que nul, ici, ne considère qu’il faille revenir sur nos principes constitutionnels ni sur les principes qui nous lient à l’Union européenne. Et le droit nous dicte un comportement.
Les imams autoproclamés qui professent la haine doivent être expulsés : ils le sont. Ceux qui commettent des infractions pénales doivent être poursuivis : ils le sont systématiquement parce que les préfets portent plainte au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Lorsque des associations qui gèrent des mosquées salafistes, dans la globalité de leurs membres, appellent à la haine, ces associations ont vocation à être dissoutes, dans la maîtrise et le respect du droit….
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-30
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-30
Extrait de réponse: "… En ce qui concerne l’expulsion des imams, des prêcheurs de haine, nous avons depuis 2012 procédé à l’expulsion de quarante prêcheurs de haine ou imams autoproclamés qui appelaient ou provoquaient au terrorisme.
Il n’y a pas un département - pas un - au sein duquel, quand nos services ou le préfet nous apportent des éléments témoignant d’une telle dérive, nous n’agissions pas. (…)
Nous sommes dans un État de droit et je pense que nul, ici, ne considère qu’il faille revenir sur nos principes constitutionnels ni sur les principes qui nous lient à l’Union européenne. Et le droit nous dicte un comportement.
Les imams autoproclamés qui professent la haine doivent être expulsés : ils le sont. Ceux qui commettent des infractions pénales doivent être poursuivis : ils le sont systématiquement parce que les préfets portent plainte au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Lorsque des associations qui gèrent des mosquées salafistes, dans la globalité de leurs membres, appellent à la haine, ces associations ont vocation à être dissoutes, dans la maîtrise et le respect du droit….
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-30