Ce plan d'actions comporte trois volets :
Infrastructures de soins
Les maisons et les centres de santé renforcent l'attractivité des territoires pour les professionnels de santé et améliorent la qualité des soins et du suivi médical, grâce à une prise en charge complète des patients dans un lieu central et adapté. Le nombre de maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) est passé de 174 en 2012 à plus de 800 en 2016. L'objectif visé est 1 200 MSP fin 2017 et 1 400 en 2018.
Mesures incitatives à l'installation en zone déficitaire
Pour encourager l'installation de nouveaux praticiens dans les zones sous-denses, plusieurs dispositifs ont été créés :
- le contrat d'engagement de service public (CESP) destiné aux étudiants en médecine et chirurgie dentaire qui leur permet de bénéficier d'une bourse en contrepartie d'une installation en zone fragile, pour une durée équivalente à celle de l'aide ;
- les contrats de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG) qui permettent de sécuriser l'installation des jeunes médecins au cours de leurs deux premières années d'installation. Ce contrat a été étendu en 2015 aux autres spécialités médicales avec la création de praticiens territoriaux de médecine ambulatoire (PTMA) ;
- la mise en place de médecins correspondants du Samu (MCS) dans des territoires où le délai d'accès à des soins urgents était supérieur à 30 minutes.
En outre, la convention médicale signée à l'été 2016 entre les syndicats représentatifs des médecins libéraux et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) a instauré une aide pouvant aller jusqu'à 50 000 € pour les professionnels qui décide de s'installer dans les zones en tension.
Formation des médecins
En novembre 2015, il a été décidé d'augmenter le numerus clausus dans les régions en tension afin de renforcer le passage de relais entre les futurs médecins et les professionnels qui partiront en retraite dans quelques années. Cette mesure est combinée à un programme de fidélisation des étudiants dans ces territoires en tension.
Par ailleurs, le nombre de spécialistes formés en accès direct a été augmenté entre 2011 et 2015 (pédiatrie : + 17 %, gynécologie : + 22 %, ophtalmologie : + 42 %).
Assemblée Nationale - 2016-11-29 - Réponse Ministérielle N° 98129
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-98129QE.htm
Synthèse de la DILA
Infrastructures de soins
Les maisons et les centres de santé renforcent l'attractivité des territoires pour les professionnels de santé et améliorent la qualité des soins et du suivi médical, grâce à une prise en charge complète des patients dans un lieu central et adapté. Le nombre de maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) est passé de 174 en 2012 à plus de 800 en 2016. L'objectif visé est 1 200 MSP fin 2017 et 1 400 en 2018.
Mesures incitatives à l'installation en zone déficitaire
Pour encourager l'installation de nouveaux praticiens dans les zones sous-denses, plusieurs dispositifs ont été créés :
- le contrat d'engagement de service public (CESP) destiné aux étudiants en médecine et chirurgie dentaire qui leur permet de bénéficier d'une bourse en contrepartie d'une installation en zone fragile, pour une durée équivalente à celle de l'aide ;
- les contrats de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG) qui permettent de sécuriser l'installation des jeunes médecins au cours de leurs deux premières années d'installation. Ce contrat a été étendu en 2015 aux autres spécialités médicales avec la création de praticiens territoriaux de médecine ambulatoire (PTMA) ;
- la mise en place de médecins correspondants du Samu (MCS) dans des territoires où le délai d'accès à des soins urgents était supérieur à 30 minutes.
En outre, la convention médicale signée à l'été 2016 entre les syndicats représentatifs des médecins libéraux et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) a instauré une aide pouvant aller jusqu'à 50 000 € pour les professionnels qui décide de s'installer dans les zones en tension.
Formation des médecins
En novembre 2015, il a été décidé d'augmenter le numerus clausus dans les régions en tension afin de renforcer le passage de relais entre les futurs médecins et les professionnels qui partiront en retraite dans quelques années. Cette mesure est combinée à un programme de fidélisation des étudiants dans ces territoires en tension.
Par ailleurs, le nombre de spécialistes formés en accès direct a été augmenté entre 2011 et 2015 (pédiatrie : + 17 %, gynécologie : + 22 %, ophtalmologie : + 42 %).
Assemblée Nationale - 2016-11-29 - Réponse Ministérielle N° 98129
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-98129QE.htm
Synthèse de la DILA