Extrait de réponse orale : "… Le plan mercredi répond à un besoin, celui d’avoir une vision complète, globale, dense, du temps de l’enfant. Il ne faut plus se concentrer sur la question du nombre de jours d’école hebdomadaires, quatre ou quatre jours et demi. Ce qui compte, c’est que les cinq journées de la semaine, du lundi matin au vendredi soir, soient intelligentes, avec des mercredis utiles pour tous les enfants de France, a fortiori les plus défavorisés d’entre eux.
Nous devons donc à nouveau nous demander : pour quoi ? Nous faisons cela pour que tous les enfants puissent s’épanouir grâce à des activités complémentaires à celles qui ont lieu pendant le temps scolaire. Nous devons nous intéresser au contenu du temps scolaire aussi bien qu’au contenu du temps périscolaire, et veiller en particulier à la qualité de celui-ci. C’est pourquoi le plan mercredi a une visée sociale
Il permettra aussi de soutenir les collectivités locales. Il a été conçu pour elles. Les communes formuleront, dans le cadre du plan mercredi, un projet éducatif que l’État soutiendra financièrement.
Le plan a en outre été conçu de façon très interministérielle, notamment avec Agnès Buzyn, puisque les caisses d’allocations familiales participeront à cette politique. Grâce au soutien apporté par l’État aux projets des communes dans le cadre du plan mercredi, celles-ci ne toucheront plus seulement 55 centimes, mais 1 euro par heure et par élève. C’est donc aussi un plan de soutien aux communes, une réponse pragmatique et concrète à tous ceux qui soulignent les difficultés sociales et les problèmes que rencontrent les collectivités locales.
La dimension qualitative sera évidemment très importante. Le plan mercredi sera en effet un label de qualité, et toutes les communes de France sont invitées à élaborer un projet susceptible de le recevoir. Elles ont déjà dit, par la voix de leurs élus, combien elles sont intéressées.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-06-27
Nous devons donc à nouveau nous demander : pour quoi ? Nous faisons cela pour que tous les enfants puissent s’épanouir grâce à des activités complémentaires à celles qui ont lieu pendant le temps scolaire. Nous devons nous intéresser au contenu du temps scolaire aussi bien qu’au contenu du temps périscolaire, et veiller en particulier à la qualité de celui-ci. C’est pourquoi le plan mercredi a une visée sociale
Il permettra aussi de soutenir les collectivités locales. Il a été conçu pour elles. Les communes formuleront, dans le cadre du plan mercredi, un projet éducatif que l’État soutiendra financièrement.
Le plan a en outre été conçu de façon très interministérielle, notamment avec Agnès Buzyn, puisque les caisses d’allocations familiales participeront à cette politique. Grâce au soutien apporté par l’État aux projets des communes dans le cadre du plan mercredi, celles-ci ne toucheront plus seulement 55 centimes, mais 1 euro par heure et par élève. C’est donc aussi un plan de soutien aux communes, une réponse pragmatique et concrète à tous ceux qui soulignent les difficultés sociales et les problèmes que rencontrent les collectivités locales.
La dimension qualitative sera évidemment très importante. Le plan mercredi sera en effet un label de qualité, et toutes les communes de France sont invitées à élaborer un projet susceptible de le recevoir. Elles ont déjà dit, par la voix de leurs élus, combien elles sont intéressées.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-06-27