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RH - Actu // Accords télétravail : quelle place pour la charge de travail ?

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 24/11/2021 )



A distance, il est plus difficile de repérer et gérer les problèmes de surcharge de travail - ou de sous-charge. Que disent les accords télétravail de ces questions ? Comment sont abordées les possibilités de régulation, de suivi de l’activité, de droit à la déconnexion ? Interview de Karine Babule, chargée de mission à l’Anact.
 - Vous avez étudié de nombreux accords télétravail signés en 2020, entre les deux confinements, comment la question de la charge de travail y est-elle abordée ?
Quelques accords mentionnent l’importance d’échanges réguliers avec le manager.
Cela peut nécessiter que les manageurs soient outillés pour mener ces entretiens de régulation dans le cadre individuel et collectif, lors de réunions à distance ou sur site, en prenant en compte les spécificités du travail à distance et du travail hybride

 - Qu’en est-il des modalités de suivi de la charge de travail à distance ?
Plusieurs accords mentionnent que la charge de travail ne doit pas faire l’objet d’une gestion différente à distance et en présentiel, et indiquent une volonté de progresser en matière de management par la confiance.

 - La charge de travail peut être impactée par les risques de surconnexion liés au travail, comment cet aspect est-il abordé dans les accords ?
C’est surtout le droit à la déconnexion qui est traité dans une logique essentiellement réglementaire.
Les accords mentionnent ainsi souvent les modalités de sensibilisation sur ce droit ainsi que des mesures visant à gérer les flux entrants et sortants d'information par mail/téléphone, etc.
Nous pouvons faire l'hypothèse que, en cette fin d'année 2021, alors que nombre d'accords sont en négociation ou renégociation, ces points seront davantage abordés, en résonance avec les recommandations des accords nationaux

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