Chaque année, le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail (OIT) publient en partenariat un baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi. Cette 11e édition se concentre sur l’exposition de la population active aux propos et comportements sexistes ; homophobes ; racistes ; liés à la religion ; handiphobes ; liés à l’état de santé au travail.
Ce 11è baromètre, tend à démontrer que le monde professionnel apparait encore et toujours comme un milieu particulièrement discriminant. En prenant en compte l’ensemble de ces critères, une personne sur quatre déclare avoir déjà fait l’objet de propos ou de comportements stigmatisant dans l’environnement professionnel. Cette proportion reste quasi similaire pour les personnes exerçant dans le secteur public (27%) ou privé (25%).
De fortes disparités subsistent cependant en fonction des groupes sociaux interrogés : certains semblent particulièrement exposés aux propos et comportements stigmatisants au travail. Ainsi en va-t-il des femmes de 18 à 44 ans perçues comme non-blanches dont 54% déclarent avoir déjà fait l’objet de tels propos et comportements et de 40% des hommes homosexuels ou bisexuels.
Le baromètre met en garde contre des attitudes hostiles qui ont tendance à se cumuler : 86% des personnes interrogées rapportant un propos ou un comportement en lien avec un critère précédemment mentionné déclarent avoir également expérimenté une discrimination et/ou une forme de dévalorisation de son travail…
Défenseur des droits - 2018-09-27
Ce 11è baromètre, tend à démontrer que le monde professionnel apparait encore et toujours comme un milieu particulièrement discriminant. En prenant en compte l’ensemble de ces critères, une personne sur quatre déclare avoir déjà fait l’objet de propos ou de comportements stigmatisant dans l’environnement professionnel. Cette proportion reste quasi similaire pour les personnes exerçant dans le secteur public (27%) ou privé (25%).
De fortes disparités subsistent cependant en fonction des groupes sociaux interrogés : certains semblent particulièrement exposés aux propos et comportements stigmatisants au travail. Ainsi en va-t-il des femmes de 18 à 44 ans perçues comme non-blanches dont 54% déclarent avoir déjà fait l’objet de tels propos et comportements et de 40% des hommes homosexuels ou bisexuels.
Le baromètre met en garde contre des attitudes hostiles qui ont tendance à se cumuler : 86% des personnes interrogées rapportant un propos ou un comportement en lien avec un critère précédemment mentionné déclarent avoir également expérimenté une discrimination et/ou une forme de dévalorisation de son travail…
Défenseur des droits - 2018-09-27