Le gouvernement a pris ses dispositions pour éviter un nouveau bond de la masse salariale de l'Etat, a annoncé la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, devant les sénateurs lors de l'examen du projet de loi relatif à l'exécution du budget 2024.
L'an passé, ces dépenses ont cru de 6,7 % par rapport à 2023, bien au-delà des 2 % d'inflation constatée en 2024, pour atteindre 107 milliards d'euros, sous l'effet des recrutements et de mesures catégorielles (liées au statut, à l'indice ou au métier).
Le gouvernement ne peut pas se permettre de laisser un tel scénario se répéter cette année, s'il veut atteindre son objectif de réduction du déficit à 5,4 % du PIB.
« En 2025, sous la conduite de ce gouvernement, nous réduirons au maximum à 1,5 % la croissance de la masse salariale de l'Etat », a donc promis la ministre au Palais du Luxembourg. Cette hausse pourrait même être, selon la ministre, un peu inférieure à 1,5 %, un taux qui correspond au seul effet du « glissement vieillesse technicité », soit le fruit du vieillissement et de l'avancement de carrière des agents…
Source Les Echos
L'an passé, ces dépenses ont cru de 6,7 % par rapport à 2023, bien au-delà des 2 % d'inflation constatée en 2024, pour atteindre 107 milliards d'euros, sous l'effet des recrutements et de mesures catégorielles (liées au statut, à l'indice ou au métier).
Le gouvernement ne peut pas se permettre de laisser un tel scénario se répéter cette année, s'il veut atteindre son objectif de réduction du déficit à 5,4 % du PIB.
« En 2025, sous la conduite de ce gouvernement, nous réduirons au maximum à 1,5 % la croissance de la masse salariale de l'Etat », a donc promis la ministre au Palais du Luxembourg. Cette hausse pourrait même être, selon la ministre, un peu inférieure à 1,5 %, un taux qui correspond au seul effet du « glissement vieillesse technicité », soit le fruit du vieillissement et de l'avancement de carrière des agents…
Source Les Echos