
Conscientes de la nécessité de féminiser leurs effectifs, de nombreuses entreprises ont mis en place toute une palette d’outils. Trop souvent, ces outils sont issus de la culture qui prévalait jusque-là en leur sein, soit une vision patriarcale de la réussite et du pouvoir. Une femme qui réussit est-elle forcément une femme qui occupe la place d’un homme ? “Spoil” : c’est plus complexe !
Depuis leur création, les réseaux féminins des entreprises du SBF120 se sont investis dans les sphères organisationnelles et politiques, facilitant ainsi l’accès des femmes cadres à l’élite économique, mettant en lumière les inégalités au sommet, et faisant du « plafond de verre » un sujet de débat public . Le dernier palmarès des instances dirigeantes en témoigne : la représentativité des femmes dans les postes de pouvoir ne cesse d’augmenter.
Pourtant, derrière les nombreuses initiatives des réseaux féminins en matière d’égalité se dissimulent des dynamiques qui reproduisent les mêmes inégalités qu’ils prétendent combattre. C’est ce que montre notre étude sur un réseau féminin d’une grande entreprise du SBF120. L’entreprise, dont nous préservons l’anonymat pour des raisons éthiques liées à notre démarche de recherche, a accueilli l’une des autrices à une période où sa division recherche et développement venait de créer une cellule de sociologie, marquant une ouverture historique vers des thématiques de recherche en sciences sociales. L’objectif de ses travaux était de mieux comprendre les mécanismes de reproduction de l’ordre social, témoignant d’une volonté d’intégrer la critique dans les réflexions du groupe.
L’étude révèle que les objectifs de féminisation des postes de cadres et les dispositifs mis en place pour y parvenir - comme les formations dédiées aux femmes - restent enfermés dans des logiques patriarcales.
Au sommaire
- Un indicateur qui valorise un modèle de carrière « masculin »
- Responsabiliser les dirigeants
- Former les managers à l’égalité : une question de performance ?
- Former les femmes ou renforcer les stéréotypes de genre ?
The Conversation - Article complet
Depuis leur création, les réseaux féminins des entreprises du SBF120 se sont investis dans les sphères organisationnelles et politiques, facilitant ainsi l’accès des femmes cadres à l’élite économique, mettant en lumière les inégalités au sommet, et faisant du « plafond de verre » un sujet de débat public . Le dernier palmarès des instances dirigeantes en témoigne : la représentativité des femmes dans les postes de pouvoir ne cesse d’augmenter.
Pourtant, derrière les nombreuses initiatives des réseaux féminins en matière d’égalité se dissimulent des dynamiques qui reproduisent les mêmes inégalités qu’ils prétendent combattre. C’est ce que montre notre étude sur un réseau féminin d’une grande entreprise du SBF120. L’entreprise, dont nous préservons l’anonymat pour des raisons éthiques liées à notre démarche de recherche, a accueilli l’une des autrices à une période où sa division recherche et développement venait de créer une cellule de sociologie, marquant une ouverture historique vers des thématiques de recherche en sciences sociales. L’objectif de ses travaux était de mieux comprendre les mécanismes de reproduction de l’ordre social, témoignant d’une volonté d’intégrer la critique dans les réflexions du groupe.
L’étude révèle que les objectifs de féminisation des postes de cadres et les dispositifs mis en place pour y parvenir - comme les formations dédiées aux femmes - restent enfermés dans des logiques patriarcales.
Au sommaire
- Un indicateur qui valorise un modèle de carrière « masculin »
- Responsabiliser les dirigeants
- Former les managers à l’égalité : une question de performance ?
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