Les nouveaux modes d’organisation du travail créent, dans une certaine mesure, un nouveau rapport au travail, plus flexible et plus individuel, qui bouscule les pratiques professionnelles et managériales.
Aussi, la diffusion de nouvelles pratiques, comme le télétravail, à la faveur de la crise sanitaire, paraît être une opportunité pour repenser, dans toutes les organisations, le sens au travail en favorisant l’autonomie des agents et en redéfinissant la notion de « collectif de travail ».
Cette étude permet de montrer que si le télétravail a été mis en place par certaines collectivités territoriales dès 2015, c’est majoritairement la crise sanitaire qui a fait basculer dans le télétravail la plupart de celles qui ont participé à notre questionnaire. On note même une certaine corrélation entre la mise en place du télétravail pendant la crise sanitaire et son portage par la tête de l’exécutif, ce qui témoigne de son importance grandissante. D’ailleurs, 70% des répondants ont affirmé que le télétravail bénéficie aujourd’hui d’un fort portage politique.
On voit par ailleurs que les nouveaux modes d’organisation du travail imposent nécessairement une redéfinition des espaces avec un triple impératif économique, social et environnemental. Ainsi, 32% des répondants affirment disposer d’open spaces et 5% des collectivités ont même mis une partie de leurs locaux en flex.
Néanmoins, ces évolutions doivent s’accompagner d’un nouveau cadre de travail pour les agents. Par exemple, concernant le droit à la déconnexion, si 70 % des répondants affirment l’avoir instauré au sein de leurs CT, il s’agit d’un droit encore en construction. Dans certaines collectivités, il a été instauré par principe, rappelé dans le protocole télétravail et le règlement temps de travail, mais aucune mesure particulière n’a été prise pour le moment. Ainsi, dans la plupart des collectivités, li n’y a pas de véritable mise en pratique de ce droit, si ce n'est son affirmation.
A l’issue de cette étude, les facteurs clefs de réussite pour faire du télétravail un levier d’amélioration des conditions de travail semblent être :
- l’implication de l’ensemble des agents et des managers dans la définition des nouvelles règles de télétravail ;
- la montée en compétence, par une offre de formation adaptée, à destination de tous, au management à distance ;
- une réflexion sur les missions et l’organisation sur les missions des services ;
- une réflexion à grande échelle sur les tiers, sources de vitalité renouvelée pour de nombreux territoires, et offrant des conditions de travail satisfaisantes pour les agents ;
- un nouveau rapport au numérique qui doit être accompagné : le développement des usages doit être contrôlé et accompagné à la fois pour son impact sur le bilan carbone des collectivités, et pour les risques de cybersécurité que cela engendre.
ANDRHGCT - INET >> Étude complète
Aussi, la diffusion de nouvelles pratiques, comme le télétravail, à la faveur de la crise sanitaire, paraît être une opportunité pour repenser, dans toutes les organisations, le sens au travail en favorisant l’autonomie des agents et en redéfinissant la notion de « collectif de travail ».
Cette étude permet de montrer que si le télétravail a été mis en place par certaines collectivités territoriales dès 2015, c’est majoritairement la crise sanitaire qui a fait basculer dans le télétravail la plupart de celles qui ont participé à notre questionnaire. On note même une certaine corrélation entre la mise en place du télétravail pendant la crise sanitaire et son portage par la tête de l’exécutif, ce qui témoigne de son importance grandissante. D’ailleurs, 70% des répondants ont affirmé que le télétravail bénéficie aujourd’hui d’un fort portage politique.
On voit par ailleurs que les nouveaux modes d’organisation du travail imposent nécessairement une redéfinition des espaces avec un triple impératif économique, social et environnemental. Ainsi, 32% des répondants affirment disposer d’open spaces et 5% des collectivités ont même mis une partie de leurs locaux en flex.
Néanmoins, ces évolutions doivent s’accompagner d’un nouveau cadre de travail pour les agents. Par exemple, concernant le droit à la déconnexion, si 70 % des répondants affirment l’avoir instauré au sein de leurs CT, il s’agit d’un droit encore en construction. Dans certaines collectivités, il a été instauré par principe, rappelé dans le protocole télétravail et le règlement temps de travail, mais aucune mesure particulière n’a été prise pour le moment. Ainsi, dans la plupart des collectivités, li n’y a pas de véritable mise en pratique de ce droit, si ce n'est son affirmation.
A l’issue de cette étude, les facteurs clefs de réussite pour faire du télétravail un levier d’amélioration des conditions de travail semblent être :
- l’implication de l’ensemble des agents et des managers dans la définition des nouvelles règles de télétravail ;
- la montée en compétence, par une offre de formation adaptée, à destination de tous, au management à distance ;
- une réflexion sur les missions et l’organisation sur les missions des services ;
- une réflexion à grande échelle sur les tiers, sources de vitalité renouvelée pour de nombreux territoires, et offrant des conditions de travail satisfaisantes pour les agents ;
- un nouveau rapport au numérique qui doit être accompagné : le développement des usages doit être contrôlé et accompagné à la fois pour son impact sur le bilan carbone des collectivités, et pour les risques de cybersécurité que cela engendre.
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