Le sentiment d’insécurité de l’emploi a fortement augmenté entre 2005 et 2013, en particulier pour les salariés en CDI, les agents de la fonction publique et les non-salariés.
>> Les principaux points de cette étude qui touchent plus particulièrement la fonction publique
- Entre 2005 et 2013, une forte hausse de l’insécurité de l’emploi
Cette crainte, directement liée à la nature de leur contrat, n’a pas évolué de façon notable en huit ans, que ce soit dans le secteur privé ou dans la fonction publique Les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) dans le secteur privé, mais aussi les fonctionnaires ou agents en CDI dans la fonction publique, notamment hospitalière, sont nettement plus nombreux en 2013 qu’en 2005 à craindre de perdre leur emploi.
La notion d’"emploi insécurisé" regroupe les actifs en emploi temporaire, ceux qui travaillent à temps partiel mais souhaiteraient travailler davantage (situation dite de "sous-emploi") ainsi que les non-salariés, les salariés en CDI et les fonctionnaires qui ne sont pas en situation de sous-emploi mais indiquent craindre de perdre leur emploi.
En 2013, 35 % des actifs occupés sont en "emploi insécurisé" contre 26 % en 2005. Cette augmentation tient essentiellement au ressenti des actifs en emploi stable
- La crainte de perdre son emploi souvent associée à une santé altérée
Le sentiment d’insécurité est étroitement lié à l’état de santé : 46 % des actifs occupés qui disent que leur état de santé est "mauvais" ou "très mauvais" craignent de perdre leur emploi dans l’année à venir, contre seulement 20 % de ceux qui jugent leur état de santé très bon
- Un "surprésentéisme" plus élevé pour les personnes en emploi "stable insécurisé"
Dans le secteur privé comme dans la fonction publique, les salariés en emploi stable qui craignent de perdre leur emploi dépassent souvent le temps de présence normal dans l’établissement, y compris s’ils sont malades, s’ils ne sont pas payés pour les heures effectuées ou s’ils perdent des jours de congé (dans le secteur privé).
Ce "surprésentéisme" ne concerne que 19 % des salariés "en emploi sécurisé". Les écarts sont encore plus importants dans la fonction publique (41 % contre 24 %).
- Une insécurité d’emploi moins propice à la prévention des risques professionnels
Dans la fonction publique, la part d’emplois insécurisés a augmenté (de 19 % en 2005 à 26 % en 2013). La majeure partie sont des emplois temporaires ; toutefois les agents titulaires de la fonction publique ne sont pas épargnés par l’accroissement du sentiment d’insécurité de l’emploi (8 %, soit plus du double par rapport à 2005).
Dans la fonction publique, les salariés "stables insécurisés" disent plus souvent ne pas pouvoir appliquer les consignes mais sans que leur employeur en ait connaissance.
- Une expression individuelle plus difficile pour les salariés "stables insécurisés"
Ils sont 16 % dans le secteur privé et 19 % dans la fonction publique à dire "avoir toujours ou souvent des désaccords avec leur supérieur hiérarchique sur la façon de bien faire leur travail" mais "ne pas pouvoir en discuter".
Cette situation touche seulement 8 % des salariés du secteur privé et 10 % des salariés de la fonction publique en emploi sécurisé
Dares Analyses 2015-092 - 2015-12-18
http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2015-092.pdf
Données à télécharger - Insécurité de l’emploi et exercice des droits dans le travail
Dares - Données à télécharger - 2015-12-18
>> Les principaux points de cette étude qui touchent plus particulièrement la fonction publique
- Entre 2005 et 2013, une forte hausse de l’insécurité de l’emploi
Cette crainte, directement liée à la nature de leur contrat, n’a pas évolué de façon notable en huit ans, que ce soit dans le secteur privé ou dans la fonction publique Les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) dans le secteur privé, mais aussi les fonctionnaires ou agents en CDI dans la fonction publique, notamment hospitalière, sont nettement plus nombreux en 2013 qu’en 2005 à craindre de perdre leur emploi.
La notion d’"emploi insécurisé" regroupe les actifs en emploi temporaire, ceux qui travaillent à temps partiel mais souhaiteraient travailler davantage (situation dite de "sous-emploi") ainsi que les non-salariés, les salariés en CDI et les fonctionnaires qui ne sont pas en situation de sous-emploi mais indiquent craindre de perdre leur emploi.
En 2013, 35 % des actifs occupés sont en "emploi insécurisé" contre 26 % en 2005. Cette augmentation tient essentiellement au ressenti des actifs en emploi stable
- La crainte de perdre son emploi souvent associée à une santé altérée
Le sentiment d’insécurité est étroitement lié à l’état de santé : 46 % des actifs occupés qui disent que leur état de santé est "mauvais" ou "très mauvais" craignent de perdre leur emploi dans l’année à venir, contre seulement 20 % de ceux qui jugent leur état de santé très bon
- Un "surprésentéisme" plus élevé pour les personnes en emploi "stable insécurisé"
Dans le secteur privé comme dans la fonction publique, les salariés en emploi stable qui craignent de perdre leur emploi dépassent souvent le temps de présence normal dans l’établissement, y compris s’ils sont malades, s’ils ne sont pas payés pour les heures effectuées ou s’ils perdent des jours de congé (dans le secteur privé).
Ce "surprésentéisme" ne concerne que 19 % des salariés "en emploi sécurisé". Les écarts sont encore plus importants dans la fonction publique (41 % contre 24 %).
- Une insécurité d’emploi moins propice à la prévention des risques professionnels
Dans la fonction publique, la part d’emplois insécurisés a augmenté (de 19 % en 2005 à 26 % en 2013). La majeure partie sont des emplois temporaires ; toutefois les agents titulaires de la fonction publique ne sont pas épargnés par l’accroissement du sentiment d’insécurité de l’emploi (8 %, soit plus du double par rapport à 2005).
Dans la fonction publique, les salariés "stables insécurisés" disent plus souvent ne pas pouvoir appliquer les consignes mais sans que leur employeur en ait connaissance.
- Une expression individuelle plus difficile pour les salariés "stables insécurisés"
Ils sont 16 % dans le secteur privé et 19 % dans la fonction publique à dire "avoir toujours ou souvent des désaccords avec leur supérieur hiérarchique sur la façon de bien faire leur travail" mais "ne pas pouvoir en discuter".
Cette situation touche seulement 8 % des salariés du secteur privé et 10 % des salariés de la fonction publique en emploi sécurisé
Dares Analyses 2015-092 - 2015-12-18
http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2015-092.pdf
Données à télécharger - Insécurité de l’emploi et exercice des droits dans le travail
Dares - Données à télécharger - 2015-12-18