En dépit d’un moral en hausse, les agents de la Fonction publique demeurent largement pessimistes (65%) quant à leur avenir. En effet, ils souffrent encore de conditions de travail difficiles et le manque de moyens humains et matériels reste au cœur de leurs attentes pour améliorer le service public.
Un moral en nette amélioration, porté par la fierté d’exercer une mission utile
Le moral des agents de la Fonction publique augmente en 2025, avec une moyenne de 6,6/10 contre 6,1 en 2023. Cette augmentation se traduit par une progression de 11 points du nombre d’agents affichant un bon moral (62 % cette année contre 51 % en 2023), peu importe l’âge, le genre, la catégorie statutaire et le type de Fonction publique.
En parallèle, les fonctionnaires possèdent un fort sentiment d’utilité (88 %) et de fierté (86 %) dans l’exercice de leurs missions. Les agents, toutes catégories confondues, expriment ainsi leur attachement à la stabilité du statut (91%) et à la contribution à la société (88%) principalement.
Un pessimisme persistant nourri par des conditions de travail dégradées
65 % des agents publics se déclarent pessimistes quant à leur avenir, un chiffre stable par rapport à 2023. Ce constat est encore plus important chez les agents de la Fonction publique hospitalière (74%) et les plus âgés (74%).
Les difficultés du quotidien restent criantes : 66 % pointent un manque de moyens, 62 % du matériel inadapté et 54 % des difficultés financières pour boucler leurs fins de mois. Les enseignants et les agents de catégorie A apparaissent particulièrement exposés.
Cette réalité explique la progression du soutien à la rémunération au mérite (63 %, +3 points comparé à 2023), perçue comme un levier de reconnaissance dans un environnement budgétaire contraint.
Davantage de moyens humains : une demande récurrente
Lorsqu’ils évoquent les leviers pour améliorer le service public, les agents plébiscitent avant tout l’augmentation des moyens humains (54 %), devant les moyens matériels (37 %) et une meilleure priorisation des besoins (35 %).
Les enseignants, les agents hospitaliers et ceux de la catégorie A formulent cette demande avec plus d’insistance encore, traduisant une tension croissante entre les attentes sociétales et les capacités opérationnelles.
Une perception du métier qui peine encore à susciter la vocation
Bien que 64 % des agents se disent prêts à recommander la Fonction publique à un proche (contre 58 % en 2023), des freins subsistent, en particulier chez les enseignants et les plus de 50 ans.
La rémunération (66 %) demeure le premier obstacle cité, suivie par le manque de reconnaissance (39 %) pour l’ensemble des sondés.
BVA / Baromètre pour la CASDEN
Méthodologie : Un échantillon de 1000 fonctionnaires a été questionné sur internet, du 18 au 25 avril 2025. Cet échantillon de Français, âgés de 18 ans et plus, répond à une méthode des quotas (sexe, âge, type de fonction publique et catégorie hiérarchique) afin de constituer un panel représentatif des fonctionnaires français.
Un moral en nette amélioration, porté par la fierté d’exercer une mission utile
Le moral des agents de la Fonction publique augmente en 2025, avec une moyenne de 6,6/10 contre 6,1 en 2023. Cette augmentation se traduit par une progression de 11 points du nombre d’agents affichant un bon moral (62 % cette année contre 51 % en 2023), peu importe l’âge, le genre, la catégorie statutaire et le type de Fonction publique.
En parallèle, les fonctionnaires possèdent un fort sentiment d’utilité (88 %) et de fierté (86 %) dans l’exercice de leurs missions. Les agents, toutes catégories confondues, expriment ainsi leur attachement à la stabilité du statut (91%) et à la contribution à la société (88%) principalement.
Un pessimisme persistant nourri par des conditions de travail dégradées
65 % des agents publics se déclarent pessimistes quant à leur avenir, un chiffre stable par rapport à 2023. Ce constat est encore plus important chez les agents de la Fonction publique hospitalière (74%) et les plus âgés (74%).
Les difficultés du quotidien restent criantes : 66 % pointent un manque de moyens, 62 % du matériel inadapté et 54 % des difficultés financières pour boucler leurs fins de mois. Les enseignants et les agents de catégorie A apparaissent particulièrement exposés.
Cette réalité explique la progression du soutien à la rémunération au mérite (63 %, +3 points comparé à 2023), perçue comme un levier de reconnaissance dans un environnement budgétaire contraint.
Davantage de moyens humains : une demande récurrente
Lorsqu’ils évoquent les leviers pour améliorer le service public, les agents plébiscitent avant tout l’augmentation des moyens humains (54 %), devant les moyens matériels (37 %) et une meilleure priorisation des besoins (35 %).
Les enseignants, les agents hospitaliers et ceux de la catégorie A formulent cette demande avec plus d’insistance encore, traduisant une tension croissante entre les attentes sociétales et les capacités opérationnelles.
Une perception du métier qui peine encore à susciter la vocation
Bien que 64 % des agents se disent prêts à recommander la Fonction publique à un proche (contre 58 % en 2023), des freins subsistent, en particulier chez les enseignants et les plus de 50 ans.
La rémunération (66 %) demeure le premier obstacle cité, suivie par le manque de reconnaissance (39 %) pour l’ensemble des sondés.
BVA / Baromètre pour la CASDEN
Méthodologie : Un échantillon de 1000 fonctionnaires a été questionné sur internet, du 18 au 25 avril 2025. Cet échantillon de Français, âgés de 18 ans et plus, répond à une méthode des quotas (sexe, âge, type de fonction publique et catégorie hiérarchique) afin de constituer un panel représentatif des fonctionnaires français.