Dans le secteur marchand, où l’État les prend en charge à hauteur de 35 % du SMIC, ces contrats constituent un très fort effet d’aubaine : 63 % des contrats dans ce secteur auraient été signés sans l’aide de l’État, par les mêmes personnes et au même moment. Le rapport entre l’efficacité et le coût du dispositif est très mauvais : sept contrats aidés doivent être signés pour créer un emploi. Dans le secteur non marchand, l’État les prend en charge à hauteur de 75 % du SMIC - davantage dans les outre-mer -, mais le taux d’insertion reste très faible : seuls 26 % des bénéficiaires trouvent un emploi de longue durée.
La solution de long terme n’est pas de créer des emplois de court terme, précaires, en contrats aidés, mais d’investir dans la formation, dans le développement des compétences. C’est l’objet du grand plan d’investissement compétences que nous lancerons à l’automne.
Assemblée Nationale - Question orale - 2017-08-09
La solution de long terme n’est pas de créer des emplois de court terme, précaires, en contrats aidés, mais d’investir dans la formation, dans le développement des compétences. C’est l’objet du grand plan d’investissement compétences que nous lancerons à l’automne.
Assemblée Nationale - Question orale - 2017-08-09