Extrait de réponse orale : "…En 2024 140 000 AESH accompagnent quotidiennement 332 000 élèves. Cela représente cette année une hausse de 3 000 équivalents temps plein, laquelle se poursuivra en 2025.
Toutefois, nous savons que, dans plusieurs territoires, le vivier de recrutement ne permet pas d’honorer toutes les demandes. On observe une croissance continue des demandes d’aide humaine, alors que d’autres modalités d’accompagnement peuvent être mises en place - par exemple, des aménagements pédagogiques ou l’attribution de matériel pédagogique. (…). Plusieurs mesures en faveur des AESH ont d’ores et déjà été prises. Je pense notamment à la cédéisation après trois ans d’exercice, à la revalorisation indemnitaire, ainsi qu’à la création d’une indemnité de fonction particulière et à la revalorisation de l’échelonnement indiciaire.
Les AESH sont désormais mieux reconnus comme des professionnels à part entière au sein des établissements, en particulier au sein des équipes éducatives. Dans chaque département, un AESH référent est désormais nommé pour aider ses pairs. Rappelons aussi que les AESH bénéficient d’une formation initiale de soixante heures et d’un accès à la formation continue.
Enfin, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap, il est prévu à l’horizon 2026 de réformer le cadre d’emploi des AESH en élargissant le champ de leurs missions. Le dernier comité interministériel du handicap (CIH), du 16 mai 2024, a en outre annoncé la construction d’un plan métier.
Nous travaillons donc sur une grande campagne de valorisation et d’attractivité des métiers, comme je l’ai rappelé tout à l’heure au sujet des personnels des crèches. L’idée est de susciter des vocations et de répondre à notre préoccupation, qui est de mieux accompagner les enfants en grande fragilité.
Assemblée Nationale - Question orale - 2024-10-22
Toutefois, nous savons que, dans plusieurs territoires, le vivier de recrutement ne permet pas d’honorer toutes les demandes. On observe une croissance continue des demandes d’aide humaine, alors que d’autres modalités d’accompagnement peuvent être mises en place - par exemple, des aménagements pédagogiques ou l’attribution de matériel pédagogique. (…). Plusieurs mesures en faveur des AESH ont d’ores et déjà été prises. Je pense notamment à la cédéisation après trois ans d’exercice, à la revalorisation indemnitaire, ainsi qu’à la création d’une indemnité de fonction particulière et à la revalorisation de l’échelonnement indiciaire.
Les AESH sont désormais mieux reconnus comme des professionnels à part entière au sein des établissements, en particulier au sein des équipes éducatives. Dans chaque département, un AESH référent est désormais nommé pour aider ses pairs. Rappelons aussi que les AESH bénéficient d’une formation initiale de soixante heures et d’un accès à la formation continue.
Enfin, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap, il est prévu à l’horizon 2026 de réformer le cadre d’emploi des AESH en élargissant le champ de leurs missions. Le dernier comité interministériel du handicap (CIH), du 16 mai 2024, a en outre annoncé la construction d’un plan métier.
Nous travaillons donc sur une grande campagne de valorisation et d’attractivité des métiers, comme je l’ai rappelé tout à l’heure au sujet des personnels des crèches. L’idée est de susciter des vocations et de répondre à notre préoccupation, qui est de mieux accompagner les enfants en grande fragilité.
Assemblée Nationale - Question orale - 2024-10-22