Le dispositif "Un établissement, une œuvre" est porté conjointement par le ministère de l'éducation nationale, le ministère de la culture et de la communication, le centre national de documentation pédagogique et l'association des Régions de France. Sa mise en œuvre intervient dans le cadre du parcours d'éducation artistique et culturelle de l'élève (cf. circulaire interministérielle n° 2013-073 du 3 mai 2013) ainsi qu'à l'occasion du 30e anniversaire des Fonds régionaux d'art contemporain (FRAC). Rapprocher l'art contemporain des élèves qui en sont relativement éloignés représente un enjeu majeur pour le ministère chargé de l'éducation nationale. Ce dispositif vise ainsi les élèves des collèges, en particulier ceux qui sont issus des établissements d'éducation prioritaire, des zones rurales isolées et des établissements qui n'auraient pas encore mis en place de projets ayant trait à l'art contemporain.
Un certain nombre d'acteurs sur le terrain ayant d'ores et déjà mis en œuvre ce type d'opération au sein des lycées, il convient notamment de s'appuyer sur ces précédents pour valoriser et donner une impulsion nouvelle à ces initiatives, en les orientant davantage vers les collèges et les projets associant collèges et écoles.
Depuis le 27 septembre 2013, date de la signature de la convention cadre nationale relative à ce dispositif, l'exposition d'œuvres au sein des écoles ou des établissements fait l'objet d'un projet pédagogique inscrit dans le volet culturel du projet d'école ou d'établissement. La convention cadre nationale a été communiquée à l'ensemble des recteurs d'académie. Elle est assortie d'une annexe présentant un modèle de convention locale, ce qui doit permettre aux partenaires locaux de mettre en œuvre plus simplement le dispositif. En ce sens, il revient aux rectorats de relayer l'impulsion nationale afin que le plus grand nombre de territoires soit concerné. Un bilan tiré après un an d'application permettra de mesurer la mise en place du dispositif, notamment dans les trois académies d'Île-de-France.
Sénat - 2014-10-09 - Réponse ministérielle N° 08684
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131008684.html