Le ministère de la culture est très attentif à l'impact des jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024 sur les festivals et se mobilise pour assurer leur tenue dans les meilleures conditions possibles. Cette mobilisation s'effectue à plusieurs niveaux.
Le ministère de la culture dialogue étroitement avec le ministère de l'intérieur et des outre-mer et le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des jeux olympiques et paralympiques, ce qui s'est matérialisé par la rédaction et la diffusion d'une circulaire conjointe destinée aux préfets le 13 décembre 2022, afin de fixer un cadre pour concilier vie culturelle et vie sportive pendant cette période.
Le ministère a mené très en amont des JOP un travail d'identification des grands festivals se tenant pendant l'été et nécessitant un dispositif de sécurité important, dont tous ceux ayant recours à des unités de force mobile. Des solutions de dates ou de sites ont ensuite été recherchées au cas par cas avec les organisateurs.
Au niveau national, 65 grands festivals concernés ont été recensés.
À ce jour, des solutions d'adaptation ont été trouvées pour l'ensemble d'entre eux, à l'exception d'un seul (La Route du Rock), permettant de confirmer la tenue de leur édition 2024. Il est plus difficile de mesurer l'impact des JOP sur les festivals de plus petite taille ne mobilisant pas d'unités de force mobile. Les besoins de sécurisation de la région parisienne peuvent en effet entraîner des tensions sur les forces de sécurité locale (forces de sécurité intérieure et de gendarmerie) sur d'autres territoires. Le ministère dialogue, tant au niveau central que déconcentré, avec les préfets et les collectivités territoriales pour préserver la tenue de ces manifestations qui jouent un rôle essentiel en matière notamment de soutien aux artistes et d'irrigation culturelle des territoires. Les préfets gardent le droit d'annuler ou de suspendre des manifestations dont la sécurité ne peut être assurée, mais l'objectif est d'anticiper le plus en amont possible les potentielles situations problématiques et de limiter au maximum le recours à des suspensions ou à des annulations, dont le ministère mesure bien les conséquences dramatiques pour l'économie des festivals et des artistes. Un travail de veille a été mis en place, en lien avec les organisations représentatives du secteur et les directions régionales des affaires culturelles, afin de suivre en temps réel des risques d'annulation qui pèseraient sur ces plus petits festivals.
Assemblée Nationale - R.M. N° 13790 - 2024-03-05
Le ministère de la culture dialogue étroitement avec le ministère de l'intérieur et des outre-mer et le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des jeux olympiques et paralympiques, ce qui s'est matérialisé par la rédaction et la diffusion d'une circulaire conjointe destinée aux préfets le 13 décembre 2022, afin de fixer un cadre pour concilier vie culturelle et vie sportive pendant cette période.
Le ministère a mené très en amont des JOP un travail d'identification des grands festivals se tenant pendant l'été et nécessitant un dispositif de sécurité important, dont tous ceux ayant recours à des unités de force mobile. Des solutions de dates ou de sites ont ensuite été recherchées au cas par cas avec les organisateurs.
Au niveau national, 65 grands festivals concernés ont été recensés.
À ce jour, des solutions d'adaptation ont été trouvées pour l'ensemble d'entre eux, à l'exception d'un seul (La Route du Rock), permettant de confirmer la tenue de leur édition 2024. Il est plus difficile de mesurer l'impact des JOP sur les festivals de plus petite taille ne mobilisant pas d'unités de force mobile. Les besoins de sécurisation de la région parisienne peuvent en effet entraîner des tensions sur les forces de sécurité locale (forces de sécurité intérieure et de gendarmerie) sur d'autres territoires. Le ministère dialogue, tant au niveau central que déconcentré, avec les préfets et les collectivités territoriales pour préserver la tenue de ces manifestations qui jouent un rôle essentiel en matière notamment de soutien aux artistes et d'irrigation culturelle des territoires. Les préfets gardent le droit d'annuler ou de suspendre des manifestations dont la sécurité ne peut être assurée, mais l'objectif est d'anticiper le plus en amont possible les potentielles situations problématiques et de limiter au maximum le recours à des suspensions ou à des annulations, dont le ministère mesure bien les conséquences dramatiques pour l'économie des festivals et des artistes. Un travail de veille a été mis en place, en lien avec les organisations représentatives du secteur et les directions régionales des affaires culturelles, afin de suivre en temps réel des risques d'annulation qui pèseraient sur ces plus petits festivals.
Assemblée Nationale - R.M. N° 13790 - 2024-03-05