S'agissant de l'institution d'une journée nationale commémorative en mémoire des manifestants tués ou blessés lors des événements dramatiques qui se sont déroulés à Paris et en région parisienne le 17 octobre 1961, il convient de souligner que ces faits ont été officiellement reconnus pour la première fois en 2012 par François Hollande, Président de la République.
En 2021, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, s'est rendu au pont de Bezons, près de Nanterre d'où sont partis ce jour-là de nombreux manifestants, et où des corps ont été repêchés dans la Seine. En présence de familles frappées par cette tragédie, de celles et ceux qui se sont battus pour la reconnaissance de la vérité, de représentants et descendants de toutes les parties prenantes, il a observé une minute de silence en mémoire des victimes du 17 octobre 1961.
Le calendrier des journées nationales commémoratives comporte déjà trois événements mémoriels dédiés à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc :
- la journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars,
- la journée nationale d'hommage aux harkis, aux moghaznis et aux personnels des diverses formations supplétives et assimilés en reconnaissance des sacrifices qu'ils ont consentis et des sévices qu'ils ont subis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d'Algérie, le 25 septembre,
- la journée nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, aux rapatriés d'Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles, le 5 décembre.
Le Gouvernement n'entend pas modifier le calendrier commémoratif tel qu'il se présente actuellement. La création d'une journée commémorative dédiée aux événements du 17 octobre 1961 n'est donc pas envisagée.
Sénat - R.M. N° 08813 - 2024-03-07
En 2021, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, s'est rendu au pont de Bezons, près de Nanterre d'où sont partis ce jour-là de nombreux manifestants, et où des corps ont été repêchés dans la Seine. En présence de familles frappées par cette tragédie, de celles et ceux qui se sont battus pour la reconnaissance de la vérité, de représentants et descendants de toutes les parties prenantes, il a observé une minute de silence en mémoire des victimes du 17 octobre 1961.
Le calendrier des journées nationales commémoratives comporte déjà trois événements mémoriels dédiés à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc :
- la journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars,
- la journée nationale d'hommage aux harkis, aux moghaznis et aux personnels des diverses formations supplétives et assimilés en reconnaissance des sacrifices qu'ils ont consentis et des sévices qu'ils ont subis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d'Algérie, le 25 septembre,
- la journée nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, aux rapatriés d'Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles, le 5 décembre.
Le Gouvernement n'entend pas modifier le calendrier commémoratif tel qu'il se présente actuellement. La création d'une journée commémorative dédiée aux événements du 17 octobre 1961 n'est donc pas envisagée.
Sénat - R.M. N° 08813 - 2024-03-07