Le 31 mars 2020, le Président de la République avait pris l'engagement d'un rétablissement de l'indépendance pleine et entière de la France en masques d'ici la fin de l'année 2020. Il était donc nécessaire de renforcer la capacité de production en France.
Plusieurs industriels français ont enclenché la création de nouvelles capacités de production pour satisfaire la demande très importante de masques de protection.
Avant crise, la production française de masques chirurgicaux et de FFP2 était de 3,5 millions de masques hebdomadaires. L'effort des industriels, encouragé et soutenu par l'Etat, a permis d'atteindre une production qui est désormais de 132 millions de masques chirurgicaux et 53 millions de masques FFP2 par semaine.
Cette augmentation de production n'a pu se réaliser que par la mobilisation des acteurs historiques et le développement de nouveaux projets industriels que l'Etat a largement encouragés.
Pour structurer la filière industrielle et ancrer la production sur le territoire national, la DGE a lancé, en avril 2020, un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la réalisation d'unités de production de matériaux filtrants. Les projets de onze entreprises ont été sélectionnés, représentant un investissement total de 78 M€ et générant près de 250 emplois. Ils bénéficient d'un soutien financier de l'Etat à hauteur de 23 M€.
Par ailleurs, afin de pallier la tension sur l'approvisionnement en masques chirurgicaux et en équipements de protection individuels (FFP2), et de répondre aux besoins de la population, le Gouvernement s'est efforcé de développer une production industrielle de masques « grand public» respectant des spécifications définies dans le cadre de la crise de la Covid-19 par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en lien avec l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Le Gouvernement souhaite pérenniser ces filières.
Il s'agit donc, en lien avec les industriels concernés, de stabiliser les capacités de production de masques textiles à un niveau compatible avec la demande, mais aussi de favoriser la production locale dans la commande publique.
A cet effet, s'agissant des masques « grand public» en textile, dont l'Etat est acquéreur pour ses agents publics et les personnes précaires, un marché a été notifié en janvier 2021, pour une durée de quatre ans. Les clauses de ce marché ont permis de favoriser très largement les producteurs locaux, dont les entreprises de l'économie sociale et solidaire.
Assemblée Nationale - R.M. N° 39848 - 2021-09-28
Plusieurs industriels français ont enclenché la création de nouvelles capacités de production pour satisfaire la demande très importante de masques de protection.
Avant crise, la production française de masques chirurgicaux et de FFP2 était de 3,5 millions de masques hebdomadaires. L'effort des industriels, encouragé et soutenu par l'Etat, a permis d'atteindre une production qui est désormais de 132 millions de masques chirurgicaux et 53 millions de masques FFP2 par semaine.
Cette augmentation de production n'a pu se réaliser que par la mobilisation des acteurs historiques et le développement de nouveaux projets industriels que l'Etat a largement encouragés.
Pour structurer la filière industrielle et ancrer la production sur le territoire national, la DGE a lancé, en avril 2020, un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la réalisation d'unités de production de matériaux filtrants. Les projets de onze entreprises ont été sélectionnés, représentant un investissement total de 78 M€ et générant près de 250 emplois. Ils bénéficient d'un soutien financier de l'Etat à hauteur de 23 M€.
Par ailleurs, afin de pallier la tension sur l'approvisionnement en masques chirurgicaux et en équipements de protection individuels (FFP2), et de répondre aux besoins de la population, le Gouvernement s'est efforcé de développer une production industrielle de masques « grand public» respectant des spécifications définies dans le cadre de la crise de la Covid-19 par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en lien avec l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Le Gouvernement souhaite pérenniser ces filières.
Il s'agit donc, en lien avec les industriels concernés, de stabiliser les capacités de production de masques textiles à un niveau compatible avec la demande, mais aussi de favoriser la production locale dans la commande publique.
A cet effet, s'agissant des masques « grand public» en textile, dont l'Etat est acquéreur pour ses agents publics et les personnes précaires, un marché a été notifié en janvier 2021, pour une durée de quatre ans. Les clauses de ce marché ont permis de favoriser très largement les producteurs locaux, dont les entreprises de l'économie sociale et solidaire.
Assemblée Nationale - R.M. N° 39848 - 2021-09-28