L'analyse du Registre national des installations de production et de stockage d'électricité produit par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) (données publiques en date du 31/07/2023) fait état des informations que vous trouverez ci-dessous.
Informations
Le tableau présente par région et département les puissances cumulées ainsi que le nombre d'installations hydroélectriques dont la puissance est inférieure à 150 kW, seuil qui peut représenter les moulins à eau équipés pour la production hydroélectrique. Ces chiffres ne tiennent compte que des installations raccordées au réseau de distribution, c'est-à-dire uniquement celles capables de fournir une aide au réseau électrique et n'intègrent donc pas les chiffres de l'autoconsommation.
La puissance totale cumulée de ces installations s'élève à environ 43 MW soit près de 0,07% de la puissance du parc de production d'énergie renouvelable en France et 0,029 % de la puissance électrique installée en France (sur la base des données RTE au 31 décembre 2022).
A titre de comparaison, la puissance totale installée de l'ensemble de ces 463 installations représente l'équivalent de la puissance de 7 éoliennes en mer actuellement installées au large de à Saint-Nazaire. Ces valeurs rappellent le caractère très limité de la production énergétique des installations hydroélectriques de faible puissance dans le mix électrique, sans pour autant remettre en cause le fait qu'il produise une électricité décarbonée qui participe donc à l'objectif de décarbonation de mix énergétique.
Ainsi, l'État soutient financièrement le développement de ces installations avec l'arrêté du 13 décembre 2016 fixant les conditions d'achat et du complément de rémunération pour l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie hydraulique des lacs, des cours d'eau et des eaux captées gravitairement, dit H16. Ce soutien automatique est conditionné au respect et à la conciliation de l'ensemble des enjeux de l'utilisation de la ressource en eau, notamment des enjeux de biodiversité.
Sous la responsabilité des préfets, la procédure d'autorisation au titre de la loi sur l'eau permet aujourd'hui une gestion équilibrée des projets de petite hydroélectricité au plus près des territoires. Il s'agit d'une politique ciblée et mesurée, qui cherche à concilier les enjeux de restauration des fonctionnalités des cours d'eau avec le déploiement de la petite hydroélectricité.
Aujourd'hui, un producteur d'une installation d'une centaine de kilowatts peut espérer, grâce au H16, un tarif d'environ 170€/MWh produit. Ce niveau de tarif est très nettement supérieur au prix de marché de l'électricité sur les 10 dernières années et est très supérieur également aux prix de marché futur français.
Assemblée Nationale - R.M. N° 8832 - 2023-12-12
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Le tableau présente par région et département les puissances cumulées ainsi que le nombre d'installations hydroélectriques dont la puissance est inférieure à 150 kW, seuil qui peut représenter les moulins à eau équipés pour la production hydroélectrique. Ces chiffres ne tiennent compte que des installations raccordées au réseau de distribution, c'est-à-dire uniquement celles capables de fournir une aide au réseau électrique et n'intègrent donc pas les chiffres de l'autoconsommation.
La puissance totale cumulée de ces installations s'élève à environ 43 MW soit près de 0,07% de la puissance du parc de production d'énergie renouvelable en France et 0,029 % de la puissance électrique installée en France (sur la base des données RTE au 31 décembre 2022).
A titre de comparaison, la puissance totale installée de l'ensemble de ces 463 installations représente l'équivalent de la puissance de 7 éoliennes en mer actuellement installées au large de à Saint-Nazaire. Ces valeurs rappellent le caractère très limité de la production énergétique des installations hydroélectriques de faible puissance dans le mix électrique, sans pour autant remettre en cause le fait qu'il produise une électricité décarbonée qui participe donc à l'objectif de décarbonation de mix énergétique.
Ainsi, l'État soutient financièrement le développement de ces installations avec l'arrêté du 13 décembre 2016 fixant les conditions d'achat et du complément de rémunération pour l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie hydraulique des lacs, des cours d'eau et des eaux captées gravitairement, dit H16. Ce soutien automatique est conditionné au respect et à la conciliation de l'ensemble des enjeux de l'utilisation de la ressource en eau, notamment des enjeux de biodiversité.
Sous la responsabilité des préfets, la procédure d'autorisation au titre de la loi sur l'eau permet aujourd'hui une gestion équilibrée des projets de petite hydroélectricité au plus près des territoires. Il s'agit d'une politique ciblée et mesurée, qui cherche à concilier les enjeux de restauration des fonctionnalités des cours d'eau avec le déploiement de la petite hydroélectricité.
Aujourd'hui, un producteur d'une installation d'une centaine de kilowatts peut espérer, grâce au H16, un tarif d'environ 170€/MWh produit. Ce niveau de tarif est très nettement supérieur au prix de marché de l'électricité sur les 10 dernières années et est très supérieur également aux prix de marché futur français.
Assemblée Nationale - R.M. N° 8832 - 2023-12-12