Extrait de réponse orale : "…Notre objectif est très simple : nous voulons que les normes d’encadrement appliquées dans les microcrèches soient les mêmes que celles en vigueur dans les crèches de petite taille.
Car c’est bien ce dont il s’agit, alors que plusieurs rapports - de l’Inspection générale des affaires sociales en 2023 et de cette même administration conjointement avec l’Inspection générale des finances en 2023-2024 -, ont souligné que les conditions dérogatoires d’encadrement prévues dans les microcrèches étaient insuffisantes pour garantir une bonne qualité de l’accueil. Que diriez-vous si le gouvernement ne respectait pas, comme il se doit, les fruits de ces études ?
Il n’est aucunement question d’abandonner les microcrèches. C’est tellement vrai, d’ailleurs, que l’État finance le complément de libre choix du mode de garde et qu’il accorde des crédits d’impôt aux entreprises qui réservent des berceaux.
En revanche, nous souhaitons que les professionnels des microcrèches soient titulaires des mêmes formations que ceux exerçant dans les crèches de petite taille: il n’est pas question de faire le moindre chantage ni de licencier qui que ce soit, puisque le décret ne concernera que les recrutements à partir du 1er janvier 2026, date d’application de la réforme.
Assemblée Nationale - Question orale - 2025-02-04
Car c’est bien ce dont il s’agit, alors que plusieurs rapports - de l’Inspection générale des affaires sociales en 2023 et de cette même administration conjointement avec l’Inspection générale des finances en 2023-2024 -, ont souligné que les conditions dérogatoires d’encadrement prévues dans les microcrèches étaient insuffisantes pour garantir une bonne qualité de l’accueil. Que diriez-vous si le gouvernement ne respectait pas, comme il se doit, les fruits de ces études ?
Il n’est aucunement question d’abandonner les microcrèches. C’est tellement vrai, d’ailleurs, que l’État finance le complément de libre choix du mode de garde et qu’il accorde des crédits d’impôt aux entreprises qui réservent des berceaux.
En revanche, nous souhaitons que les professionnels des microcrèches soient titulaires des mêmes formations que ceux exerçant dans les crèches de petite taille: il n’est pas question de faire le moindre chantage ni de licencier qui que ce soit, puisque le décret ne concernera que les recrutements à partir du 1er janvier 2026, date d’application de la réforme.
Assemblée Nationale - Question orale - 2025-02-04