Le marquage sur la chaussée est un élément important de la signalisation routière puisqu'il permet d'indiquer sans ambiguïté les parties de la chaussée réservées aux différents sens de la circulation ou à certaines catégories d'usagers, ainsi que, dans certains cas, la conduite à observer par ces usagers.
En conformité avec la convention de Vienne sur la circulation routière du 8 novembre 1968, la réglementation française définit des couleurs spécifiques pour les différents marquages au sol :
- le blanc pour les voies de circulation et les places de stationnement,
- le rouge pour les situations dangereuses,
- le jaune pour les marquages temporaires et les arrêts,
- le vert pour les espaces de circulation réservés aux cyclistes,
- le bleu pour les stationnements spécifiques.
Ces différentes exigences permettent de garantir que les marquages au sol soient lisibles, homogènes et ainsi parfaitement compris par l'ensemble des usagers de la route.
Pour tenir compte du développement d'innovations, un dispositif d'expérimentations permet de tester et d'évaluer un nouveau produit ou un nouveau dispositif avant, le cas échéant, de faire évoluer la réglementation.
Dans ce cadre, une peinture luminescente fait actuellement l'objet d'arrêtés ministériels d'expérimentation dans plusieurs départements. Cette peinture est autorisée dans différentes situations, sur la chaussée et sur le trottoir, par dérogation aux dispositions de l'arrêté du 10 mai 2000 relatif à la certification de conformité des produits de marquage des chaussées. L'objectif est de savoir si le dispositif est en capacité d'améliorer la sécurité des usagers de la route en augmentant la visibilité du marquage routier horizontal de nuit, comme en conditions météorologiques dégradées.
L'expérimentation consiste, après un diagnostic initial, en une évaluation du comportement de l'usager et de sa compréhension du marquage mis en place. Des mesures sont réalisées régulièrement au cours de l'expérimentation, dans différentes configurations (avec éclairage public, sans éclairage public) en vue d'évaluer les performances photométriques, la visibilité et la lisibilité du marquage. Sont également observés, et ce jusqu'en 2024, d'autres aspects comme l'adhérence ou la durabilité de cette nouvelle peinture.
Une évolution de la réglementation ne pourra être envisagée qu'à la lumière de cette évaluation.
Sénat - R.M. N° 04558 - 2023-04-20
En conformité avec la convention de Vienne sur la circulation routière du 8 novembre 1968, la réglementation française définit des couleurs spécifiques pour les différents marquages au sol :
- le blanc pour les voies de circulation et les places de stationnement,
- le rouge pour les situations dangereuses,
- le jaune pour les marquages temporaires et les arrêts,
- le vert pour les espaces de circulation réservés aux cyclistes,
- le bleu pour les stationnements spécifiques.
Ces différentes exigences permettent de garantir que les marquages au sol soient lisibles, homogènes et ainsi parfaitement compris par l'ensemble des usagers de la route.
Pour tenir compte du développement d'innovations, un dispositif d'expérimentations permet de tester et d'évaluer un nouveau produit ou un nouveau dispositif avant, le cas échéant, de faire évoluer la réglementation.
Dans ce cadre, une peinture luminescente fait actuellement l'objet d'arrêtés ministériels d'expérimentation dans plusieurs départements. Cette peinture est autorisée dans différentes situations, sur la chaussée et sur le trottoir, par dérogation aux dispositions de l'arrêté du 10 mai 2000 relatif à la certification de conformité des produits de marquage des chaussées. L'objectif est de savoir si le dispositif est en capacité d'améliorer la sécurité des usagers de la route en augmentant la visibilité du marquage routier horizontal de nuit, comme en conditions météorologiques dégradées.
L'expérimentation consiste, après un diagnostic initial, en une évaluation du comportement de l'usager et de sa compréhension du marquage mis en place. Des mesures sont réalisées régulièrement au cours de l'expérimentation, dans différentes configurations (avec éclairage public, sans éclairage public) en vue d'évaluer les performances photométriques, la visibilité et la lisibilité du marquage. Sont également observés, et ce jusqu'en 2024, d'autres aspects comme l'adhérence ou la durabilité de cette nouvelle peinture.
Une évolution de la réglementation ne pourra être envisagée qu'à la lumière de cette évaluation.
Sénat - R.M. N° 04558 - 2023-04-20