
Depuis plusieurs semaines, la France connaît un important épisode de sécheresse, qui touche particulièrement le centre et l’ouest du pays. 73 départements sont soumis, au moins sur une partie de leur territoire, à des mesures de limitation ou de suspension des usages de l’eau. Parmi eux, 30 départements ont pris, sur certaines zones, des arrêtés de crise imposant l’arrêt des prélèvements d'eau non prioritaires (irrigation, lavage de voiture, arrosage de jardins, remplissage des piscines…) afin de préserver les usages prioritaires (sécurité et salubrité publique, alimentation en eau potable).
Retrouver la carte de France des arrêtés de restriction d’eau ici .
Cette situation exceptionnelle est liée à un déficit de précipitations de l'ordre de 20% sur le pays depuis septembre 2018. Dès le mois de mai 2019, Emmanuelle Wargon avait réuni la commission de suivi hydrologique du Comité national de l’eau afin de sensibiliser tous les usagers de l’eau (secteurs agricole et industriel, collectivités et grand public) à la situation hydrologique et les inciter à une gestion économe de la ressource en eau. Les préfets ont également très rapidement réuni les comités départementaux "sécheresse" pour prendre les mesures de restriction de l’usage de l’eau nécessaires.
La situation actuelle pourrait devenir de plus en plus fréquente dans les années qui viennent en raison du dérèglement climatique. La politique de gestion quantitative de l’eau doit viser à réduire durablement l'écart entre les prélèvements d’eau et la ressource disponible, notamment pendant la saison des basses eaux (étiage). C’est pourquoi, au-delà de la gestion de crise, les Assises de l'Eau, dont les conclusions ont été présentées le 1er juillet, ont donné la priorité aux économies d’eau, avec un objectif de réduction des prélèvements en eau de 10% en 5 ans et de 25% en 15 ans, en s’appuyant sur une sensibilisation et une incitation accrue de l’ensemble des consommateurs, sur le triplement de l’usage d’eaux non conventionnelles et sur le développement d’innovations en faveur des économies d’eau. Par ailleurs, les Assises de l’eau ont permis de définir une méthode concertée, les projets de territoire pour la gestion de l’eau, afin d’identifier, une fois les économies d’eau réalisées, les projets de stockage qui s’avèrent utiles et soutenables financièrement et économiquement…
MTES - Communiqué complet- 2019- 07-24
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Cette situation exceptionnelle est liée à un déficit de précipitations de l'ordre de 20% sur le pays depuis septembre 2018. Dès le mois de mai 2019, Emmanuelle Wargon avait réuni la commission de suivi hydrologique du Comité national de l’eau afin de sensibiliser tous les usagers de l’eau (secteurs agricole et industriel, collectivités et grand public) à la situation hydrologique et les inciter à une gestion économe de la ressource en eau. Les préfets ont également très rapidement réuni les comités départementaux "sécheresse" pour prendre les mesures de restriction de l’usage de l’eau nécessaires.
La situation actuelle pourrait devenir de plus en plus fréquente dans les années qui viennent en raison du dérèglement climatique. La politique de gestion quantitative de l’eau doit viser à réduire durablement l'écart entre les prélèvements d’eau et la ressource disponible, notamment pendant la saison des basses eaux (étiage). C’est pourquoi, au-delà de la gestion de crise, les Assises de l'Eau, dont les conclusions ont été présentées le 1er juillet, ont donné la priorité aux économies d’eau, avec un objectif de réduction des prélèvements en eau de 10% en 5 ans et de 25% en 15 ans, en s’appuyant sur une sensibilisation et une incitation accrue de l’ensemble des consommateurs, sur le triplement de l’usage d’eaux non conventionnelles et sur le développement d’innovations en faveur des économies d’eau. Par ailleurs, les Assises de l’eau ont permis de définir une méthode concertée, les projets de territoire pour la gestion de l’eau, afin d’identifier, une fois les économies d’eau réalisées, les projets de stockage qui s’avèrent utiles et soutenables financièrement et économiquement…
MTES - Communiqué complet- 2019- 07-24
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