Selon la dernière Étude économique de la France réalisée par l’OCDE, la croissance économique devrait selon les estimations actuelles s’établir à 1.7 % en 2017, ce qui correspond à une révision à la hausse par rapport aux prévisions de 1.3 % établies par l’OCDE en juin dernier et au taux le plus élevé enregistré depuis six ans. Grâce à l’efficacité du système de protection sociale et à l’existence d’un salaire minimum, la pauvreté est inférieure en France à celle observée dans la plupart des autres pays de l’OCDE, même si elle reste concentrée dans certains quartiers dont les habitants se heurtent à des difficultés multiples, notamment des discriminations à l’embauche.
Selon l’Étude, les personnes qualifiées n’arrivant pas à trouver du travail sont trop nombreuses, et les inégalités scolaires très marquées nuisent à la mobilité sociale.
Les auteurs recommandent de simplifier le système de formation, complexe, et de développer l’apprentissage dans des lycées professionnels en encourageant les entreprises à former de jeunes apprentis. Ils suggèrent également d’inciter davantage les enseignants de qualité à exercer auprès d’élèves issus de milieux défavorisés en leur offrant de meilleurs salaires et des perspectives de carrière plus favorables, et de mettre davantage l’accent sur les méthodes pédagogiques innovantes afin de repérer et de s’employer à résoudre les difficultés d’apprentissage et de répondre aux besoins différenciés des élèves d’une même classe.
Pour favoriser l’emploi et la productivité, la législation du travail doit offrir aux entreprises comme aux travailleurs une plus grande souplesse pour négocier les conditions de travail et les salaires, indique l’Étude.
L'Étude souligne que les dépenses publiques de la France, à 56.4 % du PIB en 2016, sont les plus élevées de tous les pays de l’OCDE (….)
Selon l'OCDE, il sera également nécessaire de réduire les dépenses publiques. La masse salariale du secteur public est plus importante que dans d’autres pays également dotés d’une forte protection sociale, et les dépenses de retraite sont elles aussi trop élevées et fragmentées, peut-on lire dans L'Étude. Passer à un système de retraite unique, comme le prévoit le gouvernement, permettrait d’accroître la mobilité de la main-d’œuvre et d’abaisser les coûts de gestion. L'Étude préconise par ailleurs un relèvement progressif de l’âge minimum de départ à la retraite aligné sur l’espérance de vie.
La hausse des dépenses de santé pourrait être mieux maîtrisée par une amélioration de la coordination entre les prestataires de santé, en particulier pour les maladies chroniques, et par un renforcement de leur rôle en matière de prévention, selon les auteurs de l’Étude.
>> Il ressort du chapitre de l’Étude spécifiquement consacré aux quartiers défavorisés que des investissements ciblés dans les infrastructures de transport et de logement ainsi que dans l’éducation et la formation pourraient grandement améliorer les perspectives économiques et le bien-être des populations concernées.
OCDE - 2017-09-14
Synthèse de l’Étude économique reprenant les principales conclusions
OCDE - 2017-09-14
Selon l’Étude, les personnes qualifiées n’arrivant pas à trouver du travail sont trop nombreuses, et les inégalités scolaires très marquées nuisent à la mobilité sociale.
Les auteurs recommandent de simplifier le système de formation, complexe, et de développer l’apprentissage dans des lycées professionnels en encourageant les entreprises à former de jeunes apprentis. Ils suggèrent également d’inciter davantage les enseignants de qualité à exercer auprès d’élèves issus de milieux défavorisés en leur offrant de meilleurs salaires et des perspectives de carrière plus favorables, et de mettre davantage l’accent sur les méthodes pédagogiques innovantes afin de repérer et de s’employer à résoudre les difficultés d’apprentissage et de répondre aux besoins différenciés des élèves d’une même classe.
Pour favoriser l’emploi et la productivité, la législation du travail doit offrir aux entreprises comme aux travailleurs une plus grande souplesse pour négocier les conditions de travail et les salaires, indique l’Étude.
L'Étude souligne que les dépenses publiques de la France, à 56.4 % du PIB en 2016, sont les plus élevées de tous les pays de l’OCDE (….)
Selon l'OCDE, il sera également nécessaire de réduire les dépenses publiques. La masse salariale du secteur public est plus importante que dans d’autres pays également dotés d’une forte protection sociale, et les dépenses de retraite sont elles aussi trop élevées et fragmentées, peut-on lire dans L'Étude. Passer à un système de retraite unique, comme le prévoit le gouvernement, permettrait d’accroître la mobilité de la main-d’œuvre et d’abaisser les coûts de gestion. L'Étude préconise par ailleurs un relèvement progressif de l’âge minimum de départ à la retraite aligné sur l’espérance de vie.
La hausse des dépenses de santé pourrait être mieux maîtrisée par une amélioration de la coordination entre les prestataires de santé, en particulier pour les maladies chroniques, et par un renforcement de leur rôle en matière de prévention, selon les auteurs de l’Étude.
>> Il ressort du chapitre de l’Étude spécifiquement consacré aux quartiers défavorisés que des investissements ciblés dans les infrastructures de transport et de logement ainsi que dans l’éducation et la formation pourraient grandement améliorer les perspectives économiques et le bien-être des populations concernées.
OCDE - 2017-09-14
Synthèse de l’Étude économique reprenant les principales conclusions
OCDE - 2017-09-14