Les passages sous les infrastructures (appelés passages inférieurs ou PI) offrent à la végétation des conditions mésologiques [1] modifiées et peu favorables (éclairement réduit, présence d’eau moindre pour la végétation terrestre, nature du sol parfois modifiée, etc.).
Il est couramment observé que la végétation terrestre et aquatique se réduit fortement, et peut même disparaître, dès les premiers mètres sous les passages les plus sombres.
Cela entraîne de nombreux dysfonctionnements:
- la rupture des conditions d’habitat propres à la présence de la végétation, avec un impact sur la continuité écologique, autant pour la faune terrestre que pour la faune aquatique (par exemple : augmentation de la distance à franchir pour les animaux, impact de la prédation dans les zones découvertes, etc) ;
- pour les ouvrages hydrauliques : l’absence de protection de berges par la végétation, obligeant par exemple les aménageurs à avoir recours à des enrochements.
Plusieurs facteurs ont un impact sur le développement de la végétation dans ces passages inférieurs: l'éclairement, l'hygrométrie du sol, la nature et l'épaisseur du sol, mais aussi la température de l'air, ou les caractéristiques physico-chimiques naturelles et artificielles du sol.
Le Cerema publie un rapport sur la colonisation par la végétation des passages sous les infrastructures, basé sur une étude de dix ouvrages présentant des sections d’ouverture de 16 à 120 m². Il propose des aménagements de ces passages inférieurs afin de favoriser le développement de la végétation, aussi bien terrestre qu'aquatique.
CEREMA - 2018-10-08
Il est couramment observé que la végétation terrestre et aquatique se réduit fortement, et peut même disparaître, dès les premiers mètres sous les passages les plus sombres.
Cela entraîne de nombreux dysfonctionnements:
- la rupture des conditions d’habitat propres à la présence de la végétation, avec un impact sur la continuité écologique, autant pour la faune terrestre que pour la faune aquatique (par exemple : augmentation de la distance à franchir pour les animaux, impact de la prédation dans les zones découvertes, etc) ;
- pour les ouvrages hydrauliques : l’absence de protection de berges par la végétation, obligeant par exemple les aménageurs à avoir recours à des enrochements.
Plusieurs facteurs ont un impact sur le développement de la végétation dans ces passages inférieurs: l'éclairement, l'hygrométrie du sol, la nature et l'épaisseur du sol, mais aussi la température de l'air, ou les caractéristiques physico-chimiques naturelles et artificielles du sol.
Le Cerema publie un rapport sur la colonisation par la végétation des passages sous les infrastructures, basé sur une étude de dix ouvrages présentant des sections d’ouverture de 16 à 120 m². Il propose des aménagements de ces passages inférieurs afin de favoriser le développement de la végétation, aussi bien terrestre qu'aquatique.
CEREMA - 2018-10-08