
A Gignac, commune semi-rurale de l’Hérault, tous les pompiers de la caserne sont volontaires. Entre les contraintes professionnelles, le manque de reconnaissance et la crise des vocations, il reste très peu de monde pour assurer les astreintes la journée. Pourtant la sécurité des habitants en dépend.
Reportage.
Ce jour-là, le lieutenant Cyril Zieba, chef de centre à Gignac a de la chance. Ce sont les vacances scolaires, alors Dominique, pompier volontaire qui travaille habituellement dans un collège a pu prendre les gardes du matin et de l’après-midi.
Mais même avec cela, le chef doit se rajouter au tableau, pour faire le nombre, le temps que Gérard, ripeur à Montpellier, termine son travail et commence son « astreinte pompier » à 16h
La journée, de 7h à 19h le tableau blanc des astreintes est devenu un casse-tête, car dans la caserne de Gignac tout le monde est volontaire, tout le monde a donc un métier à côté.
80 % des interventions consistent à faire du secours à la personne. « Pour cela il faut une ambulance et trois pompiers aux compétences différentes : un conducteur, un chef d’agrès et un équipier », détaille Cyril Zieba. S’il y a deux conducteurs et pas de chef d’agrès, le véhicule ne peut pas être déclenché.
Il faut alors faire appel aux casernes aux alentours qui travaillent avec des pompiers professionnels. Les délais de réponses sont alors rallongés à un moment où des vies peuvent en dépendre.
Cyril Zieba se démène pour que cela arrive le moins possible…
Au sommaire de l’article
« Je viens de terminer une garde d’ambulancier et là j’enchaîne avec les pompiers »
90 centimes d’euros pour une heure d’astreinte
Un manque de reconnaissance pour les pompiers volontaires
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Reportage.
Ce jour-là, le lieutenant Cyril Zieba, chef de centre à Gignac a de la chance. Ce sont les vacances scolaires, alors Dominique, pompier volontaire qui travaille habituellement dans un collège a pu prendre les gardes du matin et de l’après-midi.
Mais même avec cela, le chef doit se rajouter au tableau, pour faire le nombre, le temps que Gérard, ripeur à Montpellier, termine son travail et commence son « astreinte pompier » à 16h
La journée, de 7h à 19h le tableau blanc des astreintes est devenu un casse-tête, car dans la caserne de Gignac tout le monde est volontaire, tout le monde a donc un métier à côté.
80 % des interventions consistent à faire du secours à la personne. « Pour cela il faut une ambulance et trois pompiers aux compétences différentes : un conducteur, un chef d’agrès et un équipier », détaille Cyril Zieba. S’il y a deux conducteurs et pas de chef d’agrès, le véhicule ne peut pas être déclenché.
Il faut alors faire appel aux casernes aux alentours qui travaillent avec des pompiers professionnels. Les délais de réponses sont alors rallongés à un moment où des vies peuvent en dépendre.
Cyril Zieba se démène pour que cela arrive le moins possible…
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« Je viens de terminer une garde d’ambulancier et là j’enchaîne avec les pompiers »
90 centimes d’euros pour une heure d’astreinte
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