
À travers les collègues qui se sont exprimés, on ne note pas une opposition de principe au pass sanitaire comme outil de lutte contre l’épidémie, ou même à la vaccination, mais bien un questionnement relatif à la notion de contrôle et de condition d’accès à un service public libre et gratuit (comme le programme la proposition de loi adoptée par les deux assemblées et en attente de promulgation).
Le contrôle de l’accès peut même être perçu comme contre-productif pour les médiathèques qui sont des lieux d’accès à l’information, d’accompagnement aux démarches et d’espace de soutien social et citoyen.
Il ne faut pas négliger, au-delà de ces questions que l’on pourrait qualifier d’éthique, les problématiques très concrètes et pratiques que le contrôle induit : sans renfort de personnel et avec des bibliothécaires déjà multi polyvalents entre accueil, animations et gestion des collections, des équipes réduites et des structures parfois uniquement gérées par du personnel bénévole, ce contrôle représente une tâche qui s’ajoute aux priorités diverses dans une journée d’ouverture.
L’incompréhension totale est par ailleurs clairement exprimée sur quelques paradoxes principaux : Pourquoi les médiathèques sont-elles soumises au pass alors que :
● Elles ont fait partie des premières structures à être autorisées à ouvrir en mai 2020, faisant preuve ainsi de leur capacité à respecter les gestes barrières, l’ensemble des mesures de protection, et réussissant à s’adapter rapidement et efficacement à chacune des étapes de ces 18 derniers mois.
● Elles étaient qualifiées d’essentielles au même titre que les librairies en novembre 2020.
● Elles connaissent une fréquentation moindre que les centres commerciaux pour lesquels le pass sanitaire a rapidement été levé.
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Le contrôle de l’accès peut même être perçu comme contre-productif pour les médiathèques qui sont des lieux d’accès à l’information, d’accompagnement aux démarches et d’espace de soutien social et citoyen.
Il ne faut pas négliger, au-delà de ces questions que l’on pourrait qualifier d’éthique, les problématiques très concrètes et pratiques que le contrôle induit : sans renfort de personnel et avec des bibliothécaires déjà multi polyvalents entre accueil, animations et gestion des collections, des équipes réduites et des structures parfois uniquement gérées par du personnel bénévole, ce contrôle représente une tâche qui s’ajoute aux priorités diverses dans une journée d’ouverture.
L’incompréhension totale est par ailleurs clairement exprimée sur quelques paradoxes principaux : Pourquoi les médiathèques sont-elles soumises au pass alors que :
● Elles ont fait partie des premières structures à être autorisées à ouvrir en mai 2020, faisant preuve ainsi de leur capacité à respecter les gestes barrières, l’ensemble des mesures de protection, et réussissant à s’adapter rapidement et efficacement à chacune des étapes de ces 18 derniers mois.
● Elles étaient qualifiées d’essentielles au même titre que les librairies en novembre 2020.
● Elles connaissent une fréquentation moindre que les centres commerciaux pour lesquels le pass sanitaire a rapidement été levé.
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