
Quelle place accordons-nous aux processus naturels, c’est-à-dire non planifiés, dans nos villes ? Sébastien Bonthoux & Simon Chollet ouvrent ici des pistes pour mieux intégrer la spontanéité écologique en milieu urbain.
La crise écologique impose de trouver des solutions pour remédier au déclin de la biodiversité.
Outre l’identification des causes de ce déclin, cela implique aussi d’élargir le questionnement sur les relations entre la nature et nos sociétés occidentales. Nos interactions avec les autres organismes vivants sont souvent réduites à des relations de maîtrise ou d’indifférence qui limitent notre capacité à construire de nouveaux types de cohabitation.
Nous pensons que favoriser la spontanéité écologique, qui renvoie à la libre évolution des dynamiques écologiques, est une approche simple et pertinente pour initier ou renforcer des relations synergiques entre humains et vivants non humains.
Les milieux urbains, selon les statistiques, hébergent désormais plus des deux tiers de la population européenne.
Ils offrent des portes d’entrée privilégiées pour questionner de manière transdisciplinaire l’intérêt de la spontanéité écologique et la place que nous souhaitons, collectivement, accorder à la nature. Dans cet article, nous montrons les liens entre spontanéité écologique et biodiversité, puis nous faisons des propositions pour mieux intégrer la spontanéité en ville avant d’ouvrir des pistes de réflexion pour mettre en œuvre ces changements.
Au sommaire :
- La spontanéité écologique favorise la biodiversité urbaine
- Donner du sens à la spontanéité écologique dans les lieux urbains
- Collaborer entre praticiens et scientifiques pour initier des changements
METROPOLITIQUES >> Note complète
La crise écologique impose de trouver des solutions pour remédier au déclin de la biodiversité.
Outre l’identification des causes de ce déclin, cela implique aussi d’élargir le questionnement sur les relations entre la nature et nos sociétés occidentales. Nos interactions avec les autres organismes vivants sont souvent réduites à des relations de maîtrise ou d’indifférence qui limitent notre capacité à construire de nouveaux types de cohabitation.
Nous pensons que favoriser la spontanéité écologique, qui renvoie à la libre évolution des dynamiques écologiques, est une approche simple et pertinente pour initier ou renforcer des relations synergiques entre humains et vivants non humains.
Les milieux urbains, selon les statistiques, hébergent désormais plus des deux tiers de la population européenne.
Ils offrent des portes d’entrée privilégiées pour questionner de manière transdisciplinaire l’intérêt de la spontanéité écologique et la place que nous souhaitons, collectivement, accorder à la nature. Dans cet article, nous montrons les liens entre spontanéité écologique et biodiversité, puis nous faisons des propositions pour mieux intégrer la spontanéité en ville avant d’ouvrir des pistes de réflexion pour mettre en œuvre ces changements.
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- La spontanéité écologique favorise la biodiversité urbaine
- Donner du sens à la spontanéité écologique dans les lieux urbains
- Collaborer entre praticiens et scientifiques pour initier des changements
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