
Pour faciliter les reconversions professionnelles qui s’annoncent à l’issue de la crise sanitaire, avoir une vision claire et quantifiée des compétences par métiers et de leur évolution est une nécessité. Au-delà des compétences techniques attachées au «geste professionnel», cette étude inédite sur des données françaises identifie également les compétences transversales les plus mobilisées. Un diagnostic utile, à l'heure où le ministère du Travail et les partenaires sociaux mettent en place des dispositifs pour faciliter la mobilité des salariés de métiers fragilisés vers des métiers porteurs.
Pour évaluer la mobilisation des compétences techniques, spécifiques à chaque métier, et son évolution entre 2012 et 2018, cette note propose un indice de prévalence construit sur la base du répertoire opérationnel des métiers, défini par Pôle emploi. À structure de compétences constante par métiers, l’analyse montre une demande croissante de compétences en systèmes informatiques et de télécommunications − tirée par la hausse des effectifs des cadres −, de compétences en accompagnement et suivi social − reflet de l’augmentation des besoins structurels d’aide et de soin aux personnes fragiles −, et de compétences de vente en lien avec l’importance croissante des relations clients. La progression de la demande de compétences en efficacité énergétique est moins sensible parce que plus circonscrite, en l’espèce aux métiers de l’ingénierie et du bâtiment.
Du côté des compétences transversales, partagées entre métiers, cette étude recourt aux enquêtes Conditions de travail de la Dares et PIAAC de l’OCDE pour évaluer leur degré de mobilisation dans le temps. En fonction de l’évolution de l’emploi, les compétences les plus demandées concernent les tâches d’encadrement, la gestion des risques et les situations imposant un contact avec le public, le travail en équipe, ou une charge émotionnelle. Progressent également les tâches complexes de littératie, numératie et numériques.
CGSP >> Note d’analyse complète
Pour évaluer la mobilisation des compétences techniques, spécifiques à chaque métier, et son évolution entre 2012 et 2018, cette note propose un indice de prévalence construit sur la base du répertoire opérationnel des métiers, défini par Pôle emploi. À structure de compétences constante par métiers, l’analyse montre une demande croissante de compétences en systèmes informatiques et de télécommunications − tirée par la hausse des effectifs des cadres −, de compétences en accompagnement et suivi social − reflet de l’augmentation des besoins structurels d’aide et de soin aux personnes fragiles −, et de compétences de vente en lien avec l’importance croissante des relations clients. La progression de la demande de compétences en efficacité énergétique est moins sensible parce que plus circonscrite, en l’espèce aux métiers de l’ingénierie et du bâtiment.
Du côté des compétences transversales, partagées entre métiers, cette étude recourt aux enquêtes Conditions de travail de la Dares et PIAAC de l’OCDE pour évaluer leur degré de mobilisation dans le temps. En fonction de l’évolution de l’emploi, les compétences les plus demandées concernent les tâches d’encadrement, la gestion des risques et les situations imposant un contact avec le public, le travail en équipe, ou une charge émotionnelle. Progressent également les tâches complexes de littératie, numératie et numériques.
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