
En septembre 2017, dans un rapport commandé par le Premier ministre, l’économiste Jean Pisani-Ferry considérait que la France souffrait de plusieurs faiblesses structurelles parmi lesquelles le manque de compétences de sa population active. Il considérait que cela empêchait de relever des défis économiques à venir majeurs, notamment les transitions numérique et écologique.
Le pays devait selon lui rendre son économie plus compétitive afin d'en assurer la croissance future. Il préconisait un Grand plan d'investissement (GPI) et proposait que l’un de ses quatre axes, intitulé Plan d’investissement dans les compétences (PIC) et doté de près de 15 Md€, serve à « édifier une société de compétences » fondée sur la notion de capital humain.
Selon ce principe, la formation est un continuum à enrichir tout au long de la vie.
Le plan devait ainsi engager une réforme de long terme destinée à aboutir à une articulation voire à une intégration des politiques de formation et d’emploi.
D’un point de vue plus conjoncturel il devait également accompagner, de manière individualisée et par des formations certifiantes et qualifiantes, deux millions de jeunes et de demandeurs d’emploi de longue durée peu ou pas qualifiés.
L’évaluation a été conduite en vue d’examiner si le plan d’investissement dans les compétences (2018 - 2023) a transformé le système de formation et si ses publics cibles ont été atteints.
Au sommaire
- « Édifier une société de compétences » : une ambition sans lendemain
- À défaut de transformer, moderniser l’accompagnement par la formation des publics éloignés de l’emploi
- Atteindre les publics cibles : des résultats encore incertains et fragiles
COUR DES COMPTES - Rapport du 28.01.2025
Annexes techniques
Réponses des administrations, organismes et personnes concernés
Le pays devait selon lui rendre son économie plus compétitive afin d'en assurer la croissance future. Il préconisait un Grand plan d'investissement (GPI) et proposait que l’un de ses quatre axes, intitulé Plan d’investissement dans les compétences (PIC) et doté de près de 15 Md€, serve à « édifier une société de compétences » fondée sur la notion de capital humain.
Selon ce principe, la formation est un continuum à enrichir tout au long de la vie.
Le plan devait ainsi engager une réforme de long terme destinée à aboutir à une articulation voire à une intégration des politiques de formation et d’emploi.
D’un point de vue plus conjoncturel il devait également accompagner, de manière individualisée et par des formations certifiantes et qualifiantes, deux millions de jeunes et de demandeurs d’emploi de longue durée peu ou pas qualifiés.
L’évaluation a été conduite en vue d’examiner si le plan d’investissement dans les compétences (2018 - 2023) a transformé le système de formation et si ses publics cibles ont été atteints.
Au sommaire
- « Édifier une société de compétences » : une ambition sans lendemain
- À défaut de transformer, moderniser l’accompagnement par la formation des publics éloignés de l’emploi
- Atteindre les publics cibles : des résultats encore incertains et fragiles
COUR DES COMPTES - Rapport du 28.01.2025
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