
Si les ruraux grandissent dans des contextes et des paysages différents les uns des autres, la faible densité de leurs territoires et leur éloignement des métropoles façonnent leur existence. Ces réalités forgent une expérience commune, une communauté de destins entre eux tous.
Cette enquête, menée par l’Institut Terram et Chemins d’avenirs avec l’Ifop, rompt avec l’approche habituelle du rural perçue depuis la ville, au profit d’une classification liée à la faible densité de population des territoires ruraux. Cette méthodologie inédite, d’une grande précision, permet de mieux appréhender les espaces ruraux, qui correspondent ici aux communes « peu denses » et « très peu denses », soit 88 % des communes et un quart des jeunes de 15 à 29 ans (26 %).
Chiffres à l’appui, l’étude fait état d’une jeunesse rurale dont le quotidien est sous-tendu par l’éloignement et rythmé par les déplacements. Des trajets pour aller vers : vers l’école, vers les amis, vers le médecin, vers la culture, vers les études, vers le travail… Des trajets qui, lorsqu’ils sont contraints pour des raisons économiques ou d’accès difficile aux transports, ferment les portes une à une.
Traiter de cet enjeu de la mobilité en ruralité, ce n’est pas faire preuve de misérabilisme à l’égard des territoires ruraux. Bien au contraire, c’est permettre aux acteurs locaux et nationaux de proposer aux jeunes une mise en adéquation entre goût pour la campagne et aspirations professionnelles. C’est tenir compte d’une situation individuelle et collective qui, à ce jour, empêche des millions de jeunes Français de réaliser leur potentiel. C’est enfin pouvoir prétendre à une véritable égalité des chances en France.
Retrouvez l’intégralité des résultats de cette étude sur le site de l’Institut Terram
Source - IFOP
Cette enquête, menée par l’Institut Terram et Chemins d’avenirs avec l’Ifop, rompt avec l’approche habituelle du rural perçue depuis la ville, au profit d’une classification liée à la faible densité de population des territoires ruraux. Cette méthodologie inédite, d’une grande précision, permet de mieux appréhender les espaces ruraux, qui correspondent ici aux communes « peu denses » et « très peu denses », soit 88 % des communes et un quart des jeunes de 15 à 29 ans (26 %).
Chiffres à l’appui, l’étude fait état d’une jeunesse rurale dont le quotidien est sous-tendu par l’éloignement et rythmé par les déplacements. Des trajets pour aller vers : vers l’école, vers les amis, vers le médecin, vers la culture, vers les études, vers le travail… Des trajets qui, lorsqu’ils sont contraints pour des raisons économiques ou d’accès difficile aux transports, ferment les portes une à une.
Traiter de cet enjeu de la mobilité en ruralité, ce n’est pas faire preuve de misérabilisme à l’égard des territoires ruraux. Bien au contraire, c’est permettre aux acteurs locaux et nationaux de proposer aux jeunes une mise en adéquation entre goût pour la campagne et aspirations professionnelles. C’est tenir compte d’une situation individuelle et collective qui, à ce jour, empêche des millions de jeunes Français de réaliser leur potentiel. C’est enfin pouvoir prétendre à une véritable égalité des chances en France.
Retrouvez l’intégralité des résultats de cette étude sur le site de l’Institut Terram
Source - IFOP
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