L’enquête dresse un panorama sombre de la situation des groupes exposés aux stigmatisations. L’égalité est toujours hors de portée malgré plusieurs décennies de politiques - plus ou mois volontaristes - et de mobilisations de la société civile.
L’intérêt de l’enquête est d’apporter un complément aux statistiques déjà connues sur les inégalités dans la scolarité, l’accès à l’emploi, les carrières professionnelles ou les salaires. Mieux connues entre femmes et hommes, les discriminations en raison de l’origine, de la religion ou du handicap et de l’état de santé sont de mieux en mieux renseignées.
Ce qu’on apprend avec l’enquête inquiète non seulement par l’étendue des atteintes à l’égalité puisque 57% des Franciliens ont vécu une discrimination au cours de leur vie, mais près de 70% des minorités visibles et 64% des musulmans. Mesuré sur les 5 dernières années, l’indicateur d’expérience des discriminations atteint des niveaux plus modérés : 23% en raison de l’origine, 18% en raison de la religion et 16% en raison du sexe.
Ramenée aux groupes les plus concernés, l’indicateur devient plus préoccupant. Il s’apprécie pour lui-même et en comparaison avec l’enquête TeO réalisée en 2008-2009. Alors que 3% des femmes rapportaient des discriminations sexistes en 2009, elles sont 25% en 2015 ; les discriminations ethniques et raciales passent de 36% à 46% pour les minorités visibles ; les discriminations religieuses frappaient 5% des musulmans, ils sont 40% à les déclarer en 2015. Tout indique que loin de se résorber les discriminations, ou du moins leur déclaration, se sont aggravées…
CGET - 2017-12-22
L’intérêt de l’enquête est d’apporter un complément aux statistiques déjà connues sur les inégalités dans la scolarité, l’accès à l’emploi, les carrières professionnelles ou les salaires. Mieux connues entre femmes et hommes, les discriminations en raison de l’origine, de la religion ou du handicap et de l’état de santé sont de mieux en mieux renseignées.
Ce qu’on apprend avec l’enquête inquiète non seulement par l’étendue des atteintes à l’égalité puisque 57% des Franciliens ont vécu une discrimination au cours de leur vie, mais près de 70% des minorités visibles et 64% des musulmans. Mesuré sur les 5 dernières années, l’indicateur d’expérience des discriminations atteint des niveaux plus modérés : 23% en raison de l’origine, 18% en raison de la religion et 16% en raison du sexe.
Ramenée aux groupes les plus concernés, l’indicateur devient plus préoccupant. Il s’apprécie pour lui-même et en comparaison avec l’enquête TeO réalisée en 2008-2009. Alors que 3% des femmes rapportaient des discriminations sexistes en 2009, elles sont 25% en 2015 ; les discriminations ethniques et raciales passent de 36% à 46% pour les minorités visibles ; les discriminations religieuses frappaient 5% des musulmans, ils sont 40% à les déclarer en 2015. Tout indique que loin de se résorber les discriminations, ou du moins leur déclaration, se sont aggravées…
CGET - 2017-12-22
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