Le mouvement est encore éparse, mais il s'étend : après des années d'immobilisme, les élus locaux commencent à s'attaquer à l'inflation persistante de leurs dépenses de fonctionnement.
Il faut dire que les coupes dans les budgets d'investissement ont été telles depuis deux ans qu'il apparaît urgent d'agir sur le poste de dépenses principal des collectivités locales : la masse salariale de ces administrations, qui a encore grimpé de plus de 3 % en 2014, avec quelque 15.000 créations nettes de postes.
Si l'Etat est en partie responsable par ses décisions (rythmes scolaires, hausses de salaires pour les agents de catégorie C, etc.), il apparaît que les élus locaux disposent de leviers d'action…
RP - Les Echos/ETIENNE LEFEBVRE - 2015-12-29