
La perception d’une gêne causée par le bruit recule chez les actifs, mais les télétravailleurs restent davantage concernés par cet enjeu que la moyenne
En septembre 2021, moins d’un actif français sur deux (49%) se dit gêné par le bruit et les nuisances sonores sur son lieu de travail. Ce chiffre, s’il reste conséquent et problématique, passe pour la première fois sous la barre symbolique des 50% depuis 2017
Comme observé lors des vagues précédentes, certains profils sont davantage concernés par cet enjeu que d’autres :
- Les secteurs de l’industrie (67%) et du BTP (53%)
- Les catégories populaires (53%) et notamment les ouvriers (62%)
- Les Parisiens (56%)
- Les jeunes (52% des moins de 35 ans)
Le grand enseignement de l’enquête 2020, qui révélait une expérience accrue du bruit et des nuisances sonores chez les télétravailleurs, se confirme cette année
Le retour sur site des télétravailleurs semble aller de pair avec un retour des nuisances sonores perçues comme naturelles, voire inévitables, au travail en présentiel
Le site de travail demeure le lieu où les nuisances sonores sont les plus prégnantes : 47% des actifs qui expérimentent le télétravail estiment que le bruit les gêne davantage en présentiel contre 17% en télétravail.
Le sentiment que le bruit fait partie de l’environnement de travail et du dynamisme collectif est d’ailleurs identifié comme l’un des principaux freins à la réduction du bruit au travail
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