
Les principaux enseignements de ce sondage
1) La mobilisation du 22 mars est soutenue par l’opinion : le soutien est majoritaire chez les Français (55%) et quasi-unanime (82%) chez les salariés du secteur public
2) Ce soutien des Français s’explique d’abord, parce que,contrairement à ce que croient encore les salariés du secteur public, les deux-tiers (67%) de leurs concitoyens aiment leurs services publics, sont satisfaits de leurs prestations et ont une bonne image globale de leurs fonctionnaires (même si des stéréotypes subsistent)
3) Ce soutien à la mobilisation s’explique ensuite, parce que, même si les Français sont prêts à la quasi-totalité des réformes envisagées pour la fonction publique, ils sont aussi persuadés que leurs services publics "adorés", sont en voie de dégradation (70% des Français et 76% des agents le pensent) à cause d’un manque de moyens et d’effectifs et parce qu’on leur demanderait désormais "trop d’efforts"
4) Cette crainte d’une dégradation aboutit à ce que, notre pays, qui, il y a six mois était encore perçu par les Français (et les autres) comme l’un des plus performants au monde en matière de services publics, rétrograde à la fois dans le palmarès des Français (reléguée en 3ème place avec 40%), mais aussi dans celui de nos grands voisins Européens et Canadiens…
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Tous ces résultats illustrent la complexité et l’explosivité de ce sujet "services publics". Mais surtout, comme le souligne Médéric Monestier, le DG de la Banque Française Mutualiste dans son analyse "œil de l’expert", ces résultats montrent qu’un espace de négociation/dialogue/ouverture semble bien exister entre, d’une part, l’attachement farouche des Français à leurs services publics et, d’autre part, leur désir (nouveau) de réformes profondes.
ODOXA - 2018-03-23
1) La mobilisation du 22 mars est soutenue par l’opinion : le soutien est majoritaire chez les Français (55%) et quasi-unanime (82%) chez les salariés du secteur public
2) Ce soutien des Français s’explique d’abord, parce que,contrairement à ce que croient encore les salariés du secteur public, les deux-tiers (67%) de leurs concitoyens aiment leurs services publics, sont satisfaits de leurs prestations et ont une bonne image globale de leurs fonctionnaires (même si des stéréotypes subsistent)
3) Ce soutien à la mobilisation s’explique ensuite, parce que, même si les Français sont prêts à la quasi-totalité des réformes envisagées pour la fonction publique, ils sont aussi persuadés que leurs services publics "adorés", sont en voie de dégradation (70% des Français et 76% des agents le pensent) à cause d’un manque de moyens et d’effectifs et parce qu’on leur demanderait désormais "trop d’efforts"
4) Cette crainte d’une dégradation aboutit à ce que, notre pays, qui, il y a six mois était encore perçu par les Français (et les autres) comme l’un des plus performants au monde en matière de services publics, rétrograde à la fois dans le palmarès des Français (reléguée en 3ème place avec 40%), mais aussi dans celui de nos grands voisins Européens et Canadiens…
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Tous ces résultats illustrent la complexité et l’explosivité de ce sujet "services publics". Mais surtout, comme le souligne Médéric Monestier, le DG de la Banque Française Mutualiste dans son analyse "œil de l’expert", ces résultats montrent qu’un espace de négociation/dialogue/ouverture semble bien exister entre, d’une part, l’attachement farouche des Français à leurs services publics et, d’autre part, leur désir (nouveau) de réformes profondes.
ODOXA - 2018-03-23