
L’analyse des évolutions socioprofessionnelles des femmes et des hommes de ces générations témoigne de fortes inégalités à la défaveur des femmes avec enfants qui sont croissantes avec le nombre d’enfants. Bien qu’elles s’accroissent par la suite, ces inégalités se forment avant l’arrivée des enfants, surtout pour les non-diplômées du baccalauréat.
Plus souvent que les femmes, les hommes atteignent une position socioprofessionnelle adéquate avant de devenir parents. Quel que soit le nombre final d’enfants, c’est au moment de la première naissance que les inégalités augmentent le plus. Les inégalités continuent de se creuser par la suite, mais à un rythme moindre, voire se réduisent légèrement dans certains cas (selon le diplôme, le nombre et l’âge des enfants). Néanmoins, dans leur ensemble, les femmes restent plus souvent en situation de déclassement professionnel que les hommes.
L’existence d’inégalités avant la première naissance suggère que l’arrivée d’un enfant n’en est pas l’unique facteur.
Les normes sociales et les présupposés à l’égard des femmes jouent probablement un rôle important dans la formation et l’évolution des inégalités femmes-hommes tout au long de leur vie active, sans que l’on puisse toutefois préciser leur contribution respective. Ces résultats peuvent être éclairés par la littérature empirique récente, mais soulèvent aussi de nouvelles questions de recherche. Ils laissent ouverte la question de la dynamique de formation des inégalités entre les femmes et les hommes des générations actuellement sur le marché du travail.
DARES - Document d’études 2018-215 - 2018-02-13
Plus souvent que les femmes, les hommes atteignent une position socioprofessionnelle adéquate avant de devenir parents. Quel que soit le nombre final d’enfants, c’est au moment de la première naissance que les inégalités augmentent le plus. Les inégalités continuent de se creuser par la suite, mais à un rythme moindre, voire se réduisent légèrement dans certains cas (selon le diplôme, le nombre et l’âge des enfants). Néanmoins, dans leur ensemble, les femmes restent plus souvent en situation de déclassement professionnel que les hommes.
L’existence d’inégalités avant la première naissance suggère que l’arrivée d’un enfant n’en est pas l’unique facteur.
Les normes sociales et les présupposés à l’égard des femmes jouent probablement un rôle important dans la formation et l’évolution des inégalités femmes-hommes tout au long de leur vie active, sans que l’on puisse toutefois préciser leur contribution respective. Ces résultats peuvent être éclairés par la littérature empirique récente, mais soulèvent aussi de nouvelles questions de recherche. Ils laissent ouverte la question de la dynamique de formation des inégalités entre les femmes et les hommes des générations actuellement sur le marché du travail.
DARES - Document d’études 2018-215 - 2018-02-13