Un agent a refusé de recevoir l'arrêté le révoquant de ses fonctions et de signer le procès-verbal de notification. L'arrêté lui a été ultérieurement notifié par voie postale, moins de deux mois après la tentative de notification en mains propres, et donc avant que l'arrêté soit devenu définitif, avec l'indication que cet arrêté pouvait faire l'objet d'un recours devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois.
La cour qui rejette pour tardiveté les conclusions du requérant contre l'arrêté commet une erreur de droit en s'abstenant de rechercher si la mention accompagnant la notification par voie postale avait pu l'induire en erreur sur le terme du délai, alors que celui-ci n'était pas encore expiré.
Conseil d'État N° 396279 - 2017-05-10
La cour qui rejette pour tardiveté les conclusions du requérant contre l'arrêté commet une erreur de droit en s'abstenant de rechercher si la mention accompagnant la notification par voie postale avait pu l'induire en erreur sur le terme du délai, alors que celui-ci n'était pas encore expiré.
Conseil d'État N° 396279 - 2017-05-10