
La réforme des retraites voulue par l’exécutif « n’est pas adaptée à la réalité des métiers territoriaux qui sont pour partie pénibles », regrette Emmanuelle Rousset, co-présidente de la commission fonction publique territoriale de France urbaine, dans un entretien accordé à AEF Info, le 18 janvier 2022.
Les employeurs territoriaux défendent un élargissement des catégories actives et la mise en place d’un fonds de prévention de l’usure professionnelle propre à la fonction publique territoriale.
« Le gouvernement n’a pas bien pris en compte la spécificité des emplois territoriaux, qui sont à 75 % occupés par des agents de catégorie C et parfois pénibles », affirme la co-présidente de la commission « Fonction publique territoriale » de France urbaine et Vice-présidente de Rennes Métropole, à propos de la réforme des retraites dévoilée le 10 janvier dernier. « Seule la pénibilité des agents déjà en catégorie active [policiers municipaux, éboueurs, certaines infirmières…] est reconnue, ce qui leur permet de partir plus tôt en retraite. Cela ne représente que 5 à 10 % de nos effectifs », souligne-t-elle dans cet entretien.
Au sommaire
- Elargir les catégories actives
- Fonds dédié à la prévention
- Nouvelle contribution à la CNRACL ?
France Urbaine >> Entretien complet
Propos reccueillis par Florianne Finet/ AEF Info.
Retrouvez l'entretien d'Emmanuelle Rousset sur le site d'AEF Info !
Les employeurs territoriaux défendent un élargissement des catégories actives et la mise en place d’un fonds de prévention de l’usure professionnelle propre à la fonction publique territoriale.
« Le gouvernement n’a pas bien pris en compte la spécificité des emplois territoriaux, qui sont à 75 % occupés par des agents de catégorie C et parfois pénibles », affirme la co-présidente de la commission « Fonction publique territoriale » de France urbaine et Vice-présidente de Rennes Métropole, à propos de la réforme des retraites dévoilée le 10 janvier dernier. « Seule la pénibilité des agents déjà en catégorie active [policiers municipaux, éboueurs, certaines infirmières…] est reconnue, ce qui leur permet de partir plus tôt en retraite. Cela ne représente que 5 à 10 % de nos effectifs », souligne-t-elle dans cet entretien.
Au sommaire
- Elargir les catégories actives
- Fonds dédié à la prévention
- Nouvelle contribution à la CNRACL ?
France Urbaine >> Entretien complet
Propos reccueillis par Florianne Finet/ AEF Info.
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