Entre approximations parfois de certains commentateurs et "propagande" gouvernementale, il est nécessaire de faire le point sur les différents arguments avancés pour défendre la réforme des retraites.
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Ils disent : " Notre système de retraite est en péril "
Ils disent : " On vit plus longtemps donc il faut travailler plus longtemps "
Ils disent : " Les Français partent trop tôt à la retraite "
Ils disent : " Avec la réforme, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans"
Ils disent : " Il n’y a pas d’autres solutions que de travailler plus "
Ils disent : " Dans les autres pays européens on travaille plus longtemps "
Ils ne disent pas : " La réforme proposée est injuste et inefficace "
Ils disent : " De toute façon la réforme aura lieu "
UNSA Territoriaux >> Note complète -
Contrepoint… Oups, le gouvernement a oublié de supprimer le régime spécial des fonctionnaires
La réforme présentée par la Première Ministre acte, à termes, la suppression des régimes spéciaux puisque les nouveaux embauchés à partir du 1er septembre 2023 seront affiliés au régime général pour la retraite. C'est la clause du grand-père.
Tous les principaux régimes spéciaux ? Non. Pour être exact, les deux plus importants, à savoir le régime de retraite des fonctionnaires d’Etat et le régime de retraite des fonctionnaires locaux et hospitaliers ne seront pas supprimés.
Même s’ils n’apprécient pas d’être assimilés aux régimes spéciaux, les régimes de retraite des fonctionnaires sont bien des régimes spéciaux au sens où ils ne sont pas alignés sur le régime général qui concerne la majorité des Français, notamment les salariés du privé.
L’argument le plus souvent avancé est que les retraites du public sont déjà alignées sur les retraites du privé. C’est vrai, un mouvement de convergence a été entamé avec la réforme de 2003 dite Fillon : alignement des règles de durée d’assurance requise, revalorisation des pensions sur l’inflation, mise en place d’un dispositif de décote/surcote. Ce mouvement s’est étendu avec la réforme de 2010 (alignement du taux de cotisation salarial, l’extinction du départ anticipé pour les parents de 3 enfants et la réforme du minimum garanti).
Au sommaire
- Taux de cotisations
- Le mode de calcul dans la fonction publique
- Quel taux de remplacement ?
- La nécessité d’une réforme : un déficit de 30 Mds € pour ces deux régimes
IFRAP >> Article complet
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Ils disent : " Notre système de retraite est en péril "
Ils disent : " On vit plus longtemps donc il faut travailler plus longtemps "
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Ils disent : " Avec la réforme, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans"
Ils disent : " Il n’y a pas d’autres solutions que de travailler plus "
Ils disent : " Dans les autres pays européens on travaille plus longtemps "
Ils ne disent pas : " La réforme proposée est injuste et inefficace "
Ils disent : " De toute façon la réforme aura lieu "
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La réforme présentée par la Première Ministre acte, à termes, la suppression des régimes spéciaux puisque les nouveaux embauchés à partir du 1er septembre 2023 seront affiliés au régime général pour la retraite. C'est la clause du grand-père.
Tous les principaux régimes spéciaux ? Non. Pour être exact, les deux plus importants, à savoir le régime de retraite des fonctionnaires d’Etat et le régime de retraite des fonctionnaires locaux et hospitaliers ne seront pas supprimés.
Même s’ils n’apprécient pas d’être assimilés aux régimes spéciaux, les régimes de retraite des fonctionnaires sont bien des régimes spéciaux au sens où ils ne sont pas alignés sur le régime général qui concerne la majorité des Français, notamment les salariés du privé.
L’argument le plus souvent avancé est que les retraites du public sont déjà alignées sur les retraites du privé. C’est vrai, un mouvement de convergence a été entamé avec la réforme de 2003 dite Fillon : alignement des règles de durée d’assurance requise, revalorisation des pensions sur l’inflation, mise en place d’un dispositif de décote/surcote. Ce mouvement s’est étendu avec la réforme de 2010 (alignement du taux de cotisation salarial, l’extinction du départ anticipé pour les parents de 3 enfants et la réforme du minimum garanti).
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- Quel taux de remplacement ?
- La nécessité d’une réforme : un déficit de 30 Mds € pour ces deux régimes
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