En 2014, 4,2 millions de salariés, soit 18 % d’entre eux, ont travaillé au moins un dimanche sur une période d’observation de quatre semaines. 12 % des salariés déclarent même avoir consacré "au moins deux dimanches" à leur activité professionnelle au cours des quatre semaines considérées.
64 % des salariés qui ont travaillé au moins deux dimanches dans le mois précédent exercent des professions dans les domaines de la sécurité des personnes et des biens, de la continuité de la vie sociale et de la permanence des soins alors que ces trois domaines d’activité n’emploient qu’un peu plus de 27 % de l’ensemble des salariés.
Travailler le dimanche se cumule presque toujours avec le travail le samedi, et souvent avec des horaires tardifs ou variables d’une semaine à l’autre.
Le travail dominical concerne en outre 1,1 million de non-salariés, soit 38 % d’entre eux. Parmi eux, 75 % ont travaillé "au moins deux dimanches" au cours des quatre semaines de référence.
>> 35 % des salariés qui travaillent "au moins deux dimanches" au cours du mois relèvent d’employeurs publics, qu’il s’agisse de l’État, des collectivités locales ou des hôpitaux publics, alors que ceux-ci n’emploient que 22 % de l’ensemble des salariés en 2014. C’est qu’une grande partie des activités qui nécessitent la poursuite du travail le dimanche relève du secteur public : il s’agit d’assurer le maintien de l’ordre public et la sécurité extérieure, deux attributions propres à l’État, ou encore d’offrir une permanence des soins et des transports, attributions partagées entre les collectivités publiques et le secteur privé….
DARES n°2015-078 - 2015-10-22
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2015-078.pdf