
Lors du colloque national « Emploi des 50+ : le passage à l’action », organisé par le Ministère du Travail le 29 avril 2025, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) a présenté ses constats et outils en matière de prévention de l’usure professionnelle. L’événement a mis en avant les défis spécifiques rencontrés par les femmes seniors et les entreprises de taille modeste.
Femmes seniors : entre invisibilisation et fragilités accrues
Florence Chappert, responsable de la Mission Égalité Intégrée à l’Anact, a souligné la faible prise en compte croisée de l’âge et du sexe dans les politiques d’emploi. Malgré des progrès du taux d’emploi des femmes de 55-64 ans, ces dernières restent plus souvent en temps partiel subi, précaires et concentrées dans des métiers pénibles du soin, du nettoyage ou du secrétariat.
Les femmes éprouvent plus fréquemment un sentiment d'insoutenabilité au travail : conditions physiques difficiles, exposition à des rythmes contraints, absence de marge de manœuvre. Un phénomène accentué par la ségrégation professionnelle en fin de carrière et par un accès inégal aux critères de pénibilité reconnus.
Une approche systémique de l’usure professionnelle
Pour Matthieu Pavageau, directeur scientifique de l’Anact, la prévention de l’usure doit dépasser les seuls facteurs de pénibilité. L’agence plaide pour une approche globale, intégrant les transformations du travail (numérique, écologique) et les inégalités d’exposition selon le sexe, l’âge ou le type d’emploi.
L’Anact insiste sur la nécessité de la concertation dans l’entreprise pour adapter les postes de travail, accompagner les parcours, et prévenir les ruptures. Un enjeu particulièrement aigu pour les PME, qui manquent souvent de ressources internes (RH, prévention).
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Des outils concrets pour agir
L’agence propose un ensemble de ressources gratuites :
- Un autodiagnostic en ligne sur l’emploi et les conditions de travail des seniors.
- Des guides pratiques : retour après arrêt long, prévention des TMS, désinsertion professionnelle, etc.
Des publications spécifiques sur les enjeux de genre dans la prévention des risques.
ANACT Dossier complet
Femmes seniors : entre invisibilisation et fragilités accrues
Florence Chappert, responsable de la Mission Égalité Intégrée à l’Anact, a souligné la faible prise en compte croisée de l’âge et du sexe dans les politiques d’emploi. Malgré des progrès du taux d’emploi des femmes de 55-64 ans, ces dernières restent plus souvent en temps partiel subi, précaires et concentrées dans des métiers pénibles du soin, du nettoyage ou du secrétariat.
Les femmes éprouvent plus fréquemment un sentiment d'insoutenabilité au travail : conditions physiques difficiles, exposition à des rythmes contraints, absence de marge de manœuvre. Un phénomène accentué par la ségrégation professionnelle en fin de carrière et par un accès inégal aux critères de pénibilité reconnus.
Une approche systémique de l’usure professionnelle
Pour Matthieu Pavageau, directeur scientifique de l’Anact, la prévention de l’usure doit dépasser les seuls facteurs de pénibilité. L’agence plaide pour une approche globale, intégrant les transformations du travail (numérique, écologique) et les inégalités d’exposition selon le sexe, l’âge ou le type d’emploi.
L’Anact insiste sur la nécessité de la concertation dans l’entreprise pour adapter les postes de travail, accompagner les parcours, et prévenir les ruptures. Un enjeu particulièrement aigu pour les PME, qui manquent souvent de ressources internes (RH, prévention).
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Des outils concrets pour agir
L’agence propose un ensemble de ressources gratuites :
- Un autodiagnostic en ligne sur l’emploi et les conditions de travail des seniors.
- Des guides pratiques : retour après arrêt long, prévention des TMS, désinsertion professionnelle, etc.
Des publications spécifiques sur les enjeux de genre dans la prévention des risques.
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