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La richesse va de moins en moins à ceux qui travaillent. Pour plus d’autonomie au travail, il faut réguler l’usage des nouvelles technologies qui accroissent le contrôle exercé par les employeurs et améliorer la transparence capitalistique des entreprises. L’État doit aussi montrer l’exemple.
Les propositions de l’économiste Philippe Askenazy.
Des études dans diverses disciplines ont montré une intensification et une densification du travail, en particulier dans des secteurs à prédominance féminine, avec des exigences croissantes, moins de pauses, et un contrôle accru.
Ces conditions de travail difficiles ont mené à des risques psychosociaux et une usure professionnelle, affectant la santé et l'espérance de vie des travailleurs. De plus, beaucoup ont connu une précarité professionnelle, naviguant entre emploi salarié, indépendant et chômage, avec une réduction des revenus annuels pour la moitié la moins bien payée.
Au niveau macroéconomique, cette évolution a favorisé le capital aux dépens du travail, remettant en cause la compétitivité économique. Contrairement à l'idée d'un travail « non qualifié » et « improductif », les choix de spécialisation, d'innovation et de qualité sont plus déterminants pour les performances économiques.
Cette dégradation des conditions de travail et des inégalités de revenus est le résultat de politiques néolibérales, exploitant les technologies de l'information non pour améliorer les conditions de travail, mais pour renforcer la surveillance et la pression sur les travailleurs, limitant leur pouvoir de négociation et leur capacité à se mobiliser collectivement.
OBS des Inégalités >>
Les propositions de l’économiste Philippe Askenazy.
Des études dans diverses disciplines ont montré une intensification et une densification du travail, en particulier dans des secteurs à prédominance féminine, avec des exigences croissantes, moins de pauses, et un contrôle accru.
Ces conditions de travail difficiles ont mené à des risques psychosociaux et une usure professionnelle, affectant la santé et l'espérance de vie des travailleurs. De plus, beaucoup ont connu une précarité professionnelle, naviguant entre emploi salarié, indépendant et chômage, avec une réduction des revenus annuels pour la moitié la moins bien payée.
Au niveau macroéconomique, cette évolution a favorisé le capital aux dépens du travail, remettant en cause la compétitivité économique. Contrairement à l'idée d'un travail « non qualifié » et « improductif », les choix de spécialisation, d'innovation et de qualité sont plus déterminants pour les performances économiques.
Cette dégradation des conditions de travail et des inégalités de revenus est le résultat de politiques néolibérales, exploitant les technologies de l'information non pour améliorer les conditions de travail, mais pour renforcer la surveillance et la pression sur les travailleurs, limitant leur pouvoir de négociation et leur capacité à se mobiliser collectivement.
OBS des Inégalités
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