
En mobilisant les enquêtes Conditions de travail 2016 et 2019 , cette étude compare les conditions de travail des salariés en emploi temporaire à celle des permanents. Elle mesure également la contribution de ces conditions aux écarts de bien-être subjectif déclaré grâce à la méthode de décomposition d’OAXACA-BLINDER.
L’emploi temporaire est distingué selon son type (CDD, intérim), sa durée et son caractère ou non choisi. Le bien-être est appréhendé via trois indicateurs : la satisfaction professionnelle, la satisfaction à l’égard de la vie privée et le bien-être psychologique.
Plus exposés à l’imprévisibilité des horaires, à l’insécurité de l’emploi et au manque d’autonomie, les salariés en emploi temporaire sont moins soumis à la pression temporelle, aux conflits éthiques et à la demande émotionnelle à caractéristiques du salarié, du poste et à métier comparables. Leurs conditions de travail sont moins bonnes et leur satisfaction professionnelle moindre que celles des permanents, particulièrement quand l’emploi temporaire est court ou subi.
Leur satisfaction à l’égard de leur vie privée est globalement inférieure à celle des permanents quand ils sont en intérim, et comparable quand ils sont en CDD. Enfin, leur niveau de bien-être psychologique à court terme est généralement supérieur.
La contribution des conditions de travail aux écarts de bien-être subjectif entre salariés temporaires et permanents varie fortement selon l’indicateur de bien-être considéré ; elle est particulièrement importante dans le cas de la satisfaction professionnelle.
Source - DARES
L’emploi temporaire est distingué selon son type (CDD, intérim), sa durée et son caractère ou non choisi. Le bien-être est appréhendé via trois indicateurs : la satisfaction professionnelle, la satisfaction à l’égard de la vie privée et le bien-être psychologique.
Plus exposés à l’imprévisibilité des horaires, à l’insécurité de l’emploi et au manque d’autonomie, les salariés en emploi temporaire sont moins soumis à la pression temporelle, aux conflits éthiques et à la demande émotionnelle à caractéristiques du salarié, du poste et à métier comparables. Leurs conditions de travail sont moins bonnes et leur satisfaction professionnelle moindre que celles des permanents, particulièrement quand l’emploi temporaire est court ou subi.
Leur satisfaction à l’égard de leur vie privée est globalement inférieure à celle des permanents quand ils sont en intérim, et comparable quand ils sont en CDD. Enfin, leur niveau de bien-être psychologique à court terme est généralement supérieur.
La contribution des conditions de travail aux écarts de bien-être subjectif entre salariés temporaires et permanents varie fortement selon l’indicateur de bien-être considéré ; elle est particulièrement importante dans le cas de la satisfaction professionnelle.
Source - DARES