
Cent quarante parlementaires français ont demandé à Emmanuel Macron une révision constitutionnelle pour "protéger et promouvoir" les langues régionales, nouvel épisode du débat passionné autour de ces idiomes relancé par l'adoption d'un texte de loi partiellement censuré par les gardiens de la Constitution.
Après l'euphorie suscitée par l'adoption surprise d'une proposition de loi portée par le député breton Paul Molac (Libertés et Territoires), le Conseil constitutionnel a douché le 21 mai les ardeurs des partisans des langues régionales en censurant plusieurs de ses dispositions et en ouvrant la voie à un retour en arrière sur la méthode pédagogique dite "immersive".
Pour éviter pareille hypothèse, 140 parlementaires, dont 125 députés et sénateurs issus de 15 des 17 groupes parlementaires des deux chambres, auxquels s'ajoutent des députés européens, ont signé une lettre ouverte au président de la République.
"Nous demandons au pouvoir exécutif qu'à très court terme des garanties puissent être apportées pour sauvegarder et pérenniser les filières et établissements d'enseignement en immersion existants en langue régionale", demandent le député Paul Molac et la sénatrice Monique de Marco (Ecologiste - Solidarité et Territoires).
Il souhaite également sécuriser l'usage des signes diacritiques comme le tilde (~) dans les actes de l'état civil.
Ouest France >> Article complet
Après l'euphorie suscitée par l'adoption surprise d'une proposition de loi portée par le député breton Paul Molac (Libertés et Territoires), le Conseil constitutionnel a douché le 21 mai les ardeurs des partisans des langues régionales en censurant plusieurs de ses dispositions et en ouvrant la voie à un retour en arrière sur la méthode pédagogique dite "immersive".
Pour éviter pareille hypothèse, 140 parlementaires, dont 125 députés et sénateurs issus de 15 des 17 groupes parlementaires des deux chambres, auxquels s'ajoutent des députés européens, ont signé une lettre ouverte au président de la République.
"Nous demandons au pouvoir exécutif qu'à très court terme des garanties puissent être apportées pour sauvegarder et pérenniser les filières et établissements d'enseignement en immersion existants en langue régionale", demandent le député Paul Molac et la sénatrice Monique de Marco (Ecologiste - Solidarité et Territoires).
Il souhaite également sécuriser l'usage des signes diacritiques comme le tilde (~) dans les actes de l'état civil.
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